Les soins à Sumatra – Indonésie

Comme dans d’autres domaines, Sumatra est quelque peu en deçà sur le sujet des soins : il y a encore de grands pas à faire pour atteindre un niveau de soins identique à celui de la France.

Premier point très important : les soins à l’hôpital sont payants …sauf pour les fonctionnaires pour qui les soins sont gratuits !!!  Je vous laisse alors  imaginer la différence de traitement…

Du coup la pratique de la magie  noire est encore et toujours d’actualité ! Elle permet de soigner le corps et l’esprit… notre guide nous relatant sa dernière consultation auprès du marabout  de son village à propos de son divorce, sa femme l’ayant quitté sans qu’il ne comprenne pourquoi, il était  très mal ..le marabout à tué une poule, prononcé quelques mots et donné des herbes …une semaine plus tard il rencontrait sa nouvelle femme et était guéri !!à la question posée marabout ou hôpital, il avouait pratiquer davantage le marabout mais il lui arrivait d’aller  à l’hôpital…a priori la population était partagée, certains ne pratiquant que le marabout d’autres que l’hôpital (j’imagine les fonctionnaires) et certains moitié-moitié comme notre guide.

 

Les maladies typiques de ce pays sont les suivantes :

  • La dengue est présente à Sumatra ainsi que le paludisme à moindre échelle.

Les maladies de cœur sont également nombreuses mais 2 maladies en recrudescence depuis ces dernières années sont inquiétantes : le diabète et la tuberculose !!

  • L’Indonésie et particulièrement Sumatra Nord est le cinquième pays au monde où l’incidence du diabète est la plus élevée et compte environ 9,1 millions d’adultes diabétiques qui constituent un très important vivier de personnes avec un risque trois fois plus élevé de développer une tuberculose active.
  • Selon l’OMS, l’Indonésie, le quatrième pays le plus peuplé du monde avec 230 millions d’habitants, a le troisième taux de tuberculose le plus élevé du monde. Près de 140.000 indonésiens meurent de cette maladie chaque année, seconde cause principale après les affections cardiaques. Selon une recherche du Ministère de la Santé, en 2005, 1,7 pour cent des détenus avaient la TB. Outre le surpeuplement des prisons, la pénurie de médicaments spécialisés contribue à la diffusion de la maladie, ainsi que la précarité de la santé et le manque de surveillance des transferts des détenus.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *