Azrou : Ballade vers le cèdre Gouraud : l’arbre en lui-même ne vaut plus le déplacement puisqu’il est mort soit de sècheresse comme beaucoup de ses confrères de la région du Moyen-Atlas ces derniers temps, soit de sècheresse, soit de vieillesse (on raconte qu’il avait 800 ans), soit des deux. De plus, il est toujours encerclé des baraques à touristes qui avaient dénaturé progressivement le site. L’intérêt réside plutôt dans les environs avec d’abord les singes, les magots, des macaques que vous avez le plus de chance de voir ici le matin ou en fin d’après-midi. Ils sont vraiment étonnants à observer, notamment avec leur petits. Car en fait, contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce sont les mâles qui les portent le plus souvent sur le dos. En effet les petits jouent un rôle très important en apaisant la lutte permanente pour la dominances des mâles (qui ont des dents impressionnates). Ce comportement est spécifique à cette espèce de si,ges macaques. Nous avons assisté à une scène incroyable où le mâle condescendait à donner le petit à la femelle pour qu’il tête avec des mimiques à mourir de rire, puis s’impatientait pour le récupérer. On peut passer des heures à regarder cette société de cousins au regard si humain s’épouiller, se battre, se câliner, s’amuser …
Ensuite, la forêt de cèdres environnante est magnifique. Poursuivez à pied, en vélo. Vous y trouverez des endroits fort agréables pour pique-niquer sous les arbres
A Azrou, nous avons souhaité participer à la formation des jeunes dans les métiers de l’hôtelerie, en séjournant à l’Hotel School ERSAT. L’hôtel est quelque peu vieillot mais tout y est impeccable, et son directeur nous explique avec passion son fonctionnement : nous devons jouer le jeu le plus naturellement possible et les jeunes vont apprendre le métier avec nous. Les cours sont en Français. Nous sympathiserons au petit déjeuner avec notre apprenti serveur adorable et tellement appliqué. Il a tenu absolument à faire une photo avec Philippe, avec Joëlle beaucoup moins …?
Zaouiat Ifrane : Ne pas confondre avec Zaouia d’Ifrane juste à coté d’Ifrane surtout que les orthographes varient selon les cas. Sur la route d’Azrou à Mrirt, bifurcation à une douzaine de km avant Mrirt, sur la gauche en venant de km avant Mrirt, sur la gauche en venant d’Azrou. Le village se trouve à 17 km du croisement, à la fin de la petite route goudronnée, magnifique en saison lorsqu’elle est inondée de lauriers, tout le long des cours d’eau, à sec ou non.
Dans un écrin de petites cascades, au pied du Moyen Atlas, un village authentique du Moyen Atlas, qui vit paisiblement dans une nature généreuse. L’originalité et la beauté du site tient dans les coulées d’eau qui sculptent une grande ceinture de voiles de mariée depuis le plateau circulaire dominant le village. Vous pourrez l’atteindre à partir du village, par la droite, en suivant les ruelles puis le chemin. Vous croiserez très probablement le grand groupe de macaques qui vit dans le secteur : ils sont beaucoup plus peureux que ceux d’Azrou, probablement parce qu’ils sont ici chassés par les humains : faut dire qu’ils chapardent sans vergogne et massivement dans les champs de blé autour du village. Vous serez au sommet en une trentaine de minutes pour découvrir la superbe vue sur la vallée et les petits canaux tracés par les paysans. Ils s’écoulent le long de la falaise à des endroits qu’ils ont fait évoluer avec le temps ce qui explique que toutes les parois du plateau soit ainsi drapées. Possibilité d’atteindre Zaouiat d’Ifrane depuis Azrou d’atteindre Zaouiat d’Ifrane depuis Azrou ou Aïn-leuh en randonnée, avec l’aide d’un guide. Le site, jusqu’à présent protégé du tourisme car à l’écart des circuits, mérite votre respect.