Nos plus Belles RENCONTRES

La richesse des voyages doit beaucoup aux rencontres faites en chemin, et parfois le courant passe tellement bien que vous restez en contact pendant des années, même s’il n’est pas toujours possible de se revoir.

Shikhar Raï – Népal : Nous devions faire un trek près de l’Everest et Philippe n’aimait pas l’idée de devoir faire trimer un porteur pour transporter son sac à sa place. Joëlle pensait au contraire que cela valait mieux, et préférait faire travailler un porteur qui nourirait ainsi sa famille. Philippe aurait peut-être rejoint l’avis de Joëlle au cours du séjour mais il a été beaucoup plus rapide que prévu : porter 16 kg à plus de 4000 m d’altitude s’est très vite révélé intenable. Nous avons donc fais comme tout le monde, et pris un porteur. Mais lorsque nous avons dépassé les 4000  m, celui-ci s’est mis à tousser et vomir toute la nuit : aucun doute permis, c’était le mal des montagnes. Nous l’avons tout de suite incité à redescendre, et nous avons appris au retour que cela avait suffi à le sauver. Problème : nous nous retrouvions sans aide, la montée allait donc vite s’achever. C’est là que Shikhar Raï est arrivé : il aidait sa famille dans le gîte  où nous avions dormi et, voyant notre porteur redescendre, il a proposé de nous accompagner.

Non seulement, il a été super sympa, mais il a vraiment bien assuré, alors qu’il n’avait pas l’entrainement. Il nous a accompagné jusqu’au Gokyo Ri à 5400 m, qu’il découvrait avec nous. Chaque soir, nous lui donnions un cours d’Anglais pour l’aider à mieux se faire comprendre des touristes. Peut-être en fera-t-il un jour son métier ? Le Coronavirus s’y est pour l’instant opposé fermement, vidant le Népal pendant plusieurs années de ses touristes.

Helder & Sarah – Santo Antao – Cap Vert : Comment décrire la gentillesse des habitants de Santo Antao ? Nous y étions lors des attentats du 13 Novembre 2015. Tous les habitants qui apprenaient que nous étions Français venaient tenter de nous reconforter. Nous nous sommes particulièrement attachés au couple chez qui nous avons vécu en partageant leur passion de la cuisine et de la musique. Il faut dire que cette dernière coule dans les veines de pratiquement tous les Capverdiens. Ces îles sont une pépinières de talents et Césaria Evora, la chanteuse aux pieds nus, ne représentait que la partie immergée de l’iceberg. Nous avons joué ensemble avec tous les amis de passage jusqu’à tard dans la nuit malgré les randos prévues le lendemain. Quelle banalité de dire que la musique rapproche toutes les cultures, mais de le vivre, c’est top.

Pour ne rien gâcher, Sarah élabore un punch coco divin. D’ailleurs, leur maison d’hôtes s’appelle Divin Art. Lorsque nous  avons dû les quitter, ils ont prononcé l’un des rares mots de Portugais que nous connaissions : « Saudade », le vague à l’âme capverdien, rendu mondialement célèbre par Cesaria.

Tina – Namibie : Nous avons rencontré Tina en plein désert du Namib.

Nous nous étions offert exceptionnellement une nuit en hôtel, le luxe après toutes les nuits dans la tente sur le toit de la voiture (fort confortables ceci dit). Nous ne nous attendions pas en mangeant en plein désert à déguster des plats aussi fins. Nous avons voulu en savoir plus et nous avons découvert l’auteur de ces merveilles : c’était Tina, avec la charlotte sur la tête ci-dessus et à droite. Nous avons sympathisé tout de suite et comme elle voulait apprendre le français, nous lui avons régulièrement donné des cours par What’s app depuis notre retour.  Elle a profité de la fermeture de son hôtel pour reprendre ses études de cuisine pour 3 ans au Botswana, son pays d’origine : elle va devenir formatrice de cuisiniers.

 

Tuktuk – Thaïlande : Nous avons recontré cette étudiante en tourisme éco-responsable à Thaton dans les profondeurs du nord de la Thaïlande. Elle nous a fait découvrir l’univers de sa tribu, les Karen. Elle est protestante, dans un village catholique, au milieu d’autres villages animistes. Elle élevait alors avec courage son petit quasiment toute seule car le papa travaillait dans une région éloignée. Les réseaux sociaux ont cela de bon qu’il nous ont permis de la suivre et de voir évoluer son petit.

Yohannès – Ethiopie : Yohannès a été notre guide en Ethiopie pendant 2 semaines. Nous organisons toujours nous-mêmes nos voyages, mais dans l’Ethiopie de 2019, impossible de réserver la moindre chambre sans être sur place. Yohannès, qui parle très bien Français, avait tout prévu, mais dans ce pays, l’aventure est partout, tout le temps. Il nous maintes fois sauvé la mise, notamment lorsqu’un bus s’est mis en travers en bloquant l’unique piste du Simiens. Il a pu nous faire monter dans une bétaillère de l’autre coté du barrage pour rejoindre un abri pour la nuit (photo ci-dessous)

 

 

Nous nous sommes tellement bien entendus avec lui que nous avons toujours gardé le contact. Avec Hervé & Françoise, avec qui nous avions partagé l’aventure, nous avons pu ainsi l’aider à conserver ses locaux dans les temps très difficiles qui ont suivi notre passage : la guerre du Tigré et la pandémie ont fait fuir durablement les touristes, déjà si peu nombreux en 2019.

Jacky & Gaëtane – Anse Bertrand – Guadeloupe :

« Vous êtes ici chez vous » avaient dit Jacky et Gaëtanne en nous accueillant dans leur gîte à Anse Bertrand,  juste à côté de l’immense « forteresse » de Lilian Thuram. Mais avec eux, ce n’est pas une formule de politesse.

Ils ont commencé par nous inviter à l’apéro le soir même. Et le ‘ Ti punch’ de Jacky comme le ‘ Punch Coco ‘ de Gaëtane nous ont laissés sans voix dans un premier temps, puis nous ont fait beaucoup parler dans un second temps. Puis les apéros se sont enchaînés et cela s’est fini chez eux par un merveilleux repas de viande boucanée et gratin de fruit à pain. Nous avons appris à rire de tout avec ce couple au sens de la fête très aiguisé.

Merci Gaëtane, Merci Jacky.

Budi – Flores – Indonésie : « Cà roule ma poule ! » étaient les seuls mots de Français que connaissait Budi lorsque nous l’avons rencontré pour la première fois. Le courant est tout de suite passé et nous avons traversé son île, dans son Toyota vénéré. « Toyota is good » nous lançait-il à chaque fois que la route ou les miettes qu’il en restait devenaient scabreuses, c’est-à-dire très très souvent. Il nous a fait découvrir Flores, de Maumere à Labuan Bajo dans les recoins les plus magnifiques. Ces 7 jours de traversée et de rires nous ont laissé l’un des plus beaux souvenirs de notre Saison I du Tour du Monde.

Et grâce à nous, ses connaissances en Français ont doublé : il a rajouté « En voiture Simone » à son vocabulaire routier francophone car les sonorités lui plaisaient autant que « Cà roule ma poule ! », la seule phrase qu’il connaissait dans notre langue.

Khemrak et Sreyleak (+ Soma, 7 mois, dans son ventre) – Cambodge  : Près d’Angkor, nous avons été reçu très chaleureusement par un jeune couple qui attendait une petite fille. Ils nous ont beaucoup appris sur leur pays avec un

enthousiasme communicatif. Nous avons également compris que la souplesse extrême des mains des danseuses Apsara (danse la plus gracieuse que nous connaissons, symbole de la culture khmère) avait une origine génétique. Cela devient une évidence en comparant à quel point  Sreyleak parvient sans aucun entraînement à plier ses doigts en arrière alors que nos mains sont raides comme des barreaux de chaises.

Ils viendront en France d’ici 5 à 10 ans. En attendant, nous leur souhaitons tout le bonheur du monde avec leur petite Soma.

Jolie Julie – Bali – Indonésie : Nous nous sommes tout de suite sentis comme dans notre famille à l’AdhityadHarma. C’est une guest house de Munduk, dans le centre Nord-Ouest de Bali, une région délaissée par les touristes agglutinés à Ubud ou dans le Sud de l’ïle. Elle ne manque  pourtant pas d’attraits : multitude de belles cascades, lacs et temples  :

Julie constitue le pivot super dynamique de cette famille unie et attachante sous l’autorité permanente de la maman. L’énergie de cette dernière est inversement proportionnelle à sa taille. Avec son frère, Jolie Julie a construit quelques chouettes bungalows sur le terrain de ses parents et se passionne pour la gastronomie. Nous gardons depuis contact avec tous les deux grâce aux réseaux sociaux.

Amitiés à la courageuse Tam dans son Wonderland retreat de Perth en Australie de l’Ouest : sans les couvertures qu’elle nous a généreusement passées nous nous serions frigorifiés en dormant dans la voiture lors de notre Road trip vers les requins baleines d’Exmouth.

Amitiés à Nyomann, qui nous a invité chez les siens, près d’Ubud  pour la fête de son temple familial. A Bali, les familles construisent dans l’enceinte de leur maison un temple plus ou moins important, en fonction de leurs moyens.

Amitiés à Peng & Sonny Rangsiman : nous avons vécu avec eux les derniers jours d’attente avant la naissance de leur second enfant. Nous étions seuls dans leur belle guesthouse d’Ao Nang en Thaïlande et avons guetté avec eux les signes avant coureurs car nous voulions faire la connaissance du bébé avant de partir vers Phang Na.  Le petit en a décidé autrement en sortant la tête le lendemain de notre départ.. et maintenant, il est grand ce petit (photo de droite).

Amitiés à Dimitri & Isabelle et leurs enfants : Ils ont aménagé 2 chambres dans leur maison de Carreau Accacia sur l’ïle Maurice. Nous avons  vécu avec toute la famille, une semaine aussi sympa que gastronomique. Leurs parents sont Normands, mais eux se considèrent comme Mauriciens. Amitiés également à Maryline et sa soeur Mariline, aussi douées l’une que l’autre pour la cuisine raffinée : chaque repas fût une fête gustative.

 

 

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