10 au 13 Décembre 2023 : Avant d’arriver à Tauranga, nous passons par Te Puke pour enfin découvrir comment poussent les kiwis. La capitale du kiwi mérite bien son nom, il y en a partout et nous ne nous attentions pas à une telle densité de fruits
Mais le plus surprenant, qui explique probablement pourquoi nous n’en avions encore jamais vu, c’est que les plantations sont toutes entourées de haies immensément hautes (nous n’en avons jamais vu d’aussi élevées), et sur les 4 côtés. Difficile donc depuis la route de les apercevoir.
Nous ne verrons Tauranga que sous la pluie. Pourtant de toutes les villes Néozélandaises, généralement sans aucun charme, elle est, avec Kaikoura, celle qui nous a paru la plus agréable.
Nous filons donc sur Auckland dont la baie s’avère assez exceptionnelle. Elle nous rappelle un peu celle de Sydney (sans l’opéra, sans le jardin botanique, avec des ponts métalliques immenses mais sans l’allure de l’Harbour Bridge) : un beau dédale de bras de mer, sillonné par des navettes maritimes.
En revanche, la ville en elle-même ne nous a absolument pas séduits : juxtaposition de parallélépipèdes disparates, d’âges divers, et sans grand intérêt architectural. La circulation est rapidement saturée aux heures de pointe, bien que la ville soit bâtie pour les voitures. L’animation piétonne est inexistante, le front de mer au potentiel énorme est peu accessible et sans intérêt. L’opposé de ce qu’ont réussi de grande villes aux façades maritimes très agréablement aménagées comme Barcelone, Le Cap ou Sydney. On retrouve naturellement la traditionnelle Skytower des villes de culture Anglo-Saxonne.
Même la boutique et le musée des All Blacks, une institution dans ce pays sans aucun stade de football, nous ont déçu.
Nous prenons l’avion le 12 décembre à 17h, direction Marseille via San Francisco et Munich. Nous traversons la ligne de changement de date peu après avoir quitté Auckland, l’occasion de vivre dans l’autre sens ce phénomène étrange : vers 18h, nous traversons une première fois la ligne et nous nous retrouvons le 11 décembre à 18h. Une heure plus tard, nous repassons la ligne au niveau du décroché inventé pour que les îles des Kirabati vivent toutes le même jour. Nous sommes donc de nouveau le 12 décembre, 19h. Puis une demi-heure après, nous passons une dernière fois la ligne de changement de date pour nous retrouver le 11 décembre à 19h30.
En atterrissant à San Francisco à 7h du matin, nous sommes de nouveau le 12, puisque durant le vol nous sommes passés du 11 au 12 à minuit. Nous rattaquons donc une seconde journée du 12 décembre. Avec les habituelles et interminables files d’attente, les contrôles tatillons des américains, l’obligation de récupérer les bagages de soutes pour les redonner aussitôt afin qu’ils puissent le contrôler eux, une escale aux USA n’est jamais agréable.
Mais au décollage, le ciel est dégagé et les vues sur la baie de San Francisco (avec le Richmond Bridge), puis les Rocheuses sont superbes :
Le Mont St-Helens, dont l’énorme explosion de 1980 nous avait marqués, se détache en arrière -plan.