16 Octobre 2024 : Toujours avec notre fidèle Khan Ou, nous attaquons aujourd’hui la grande boucle (en vert).
Nous commençons par le temple de Preah Khan qui faisait fonction d’université. Ci-dessous, la bibliothèque. A droite, un Stupa, dont la forme nous rappelle inévitablement les stupas tibétains et Népalais. Tout le site d’Angkor est un mélange permanent des symboles hindouistes et bouddhistes.
Les deux croyances ont semble-t-il coexisté dans un climat pacifique jusqu’au XIIe siècle.
Sous le règne de Jayavarman VII, le Bouddha dominera le panthéon des dieux hindouistes Shiva et Vishnou.
Puis certaines images de Bouddha furent détruites, souvent par des coups de ciseaux dans la pierre, ou remplacées par des divinités hindouistes.
Le Temple de Jayataka Baray ne ressemble à aucun autre : il se situe au centre d’un immense bassin et son accès s’effectue par une longue passerelle au milieu des lotus en fleur. Une ambiance magique, le temps d’aboutir sur une île abritant un bassin et son monument circulaire :
Rapide arrêt au Temple de Ta Som, modèle réduit de beaucoup d’autres comme Preah Khan. Il était autrefois recouvert de quelques arbres étrangleurs spectaculaires comme Ta Prom, mais ils ont été coupés pour protéger la construction :
Avec les temples ‘montagne » de East Mebon et Pre Rup nous découvrons que les ‘tours sont creuses. La taille de l’ouverture diminue progressivement, un peu comme pour les « Bories » dans le Lubéron :
Et nous terminons par la vedette, le temple d’Angkor Vat. Et non, nous n’y sommes pas allés pour le coucher, ni pour le lever du soleil, bien que cela semble inévitable ici. Pourquoi ? Nous n’avons pas voulu nous trouver au milieu d’une mer de téléphones portables prenant tous la même photo pour la poster le plus vite possible sur Instagram :
Déjà qu’en journée, par temps de pluie, nous avons croisé énormément de monde. Cela ternit quelque peu la magie du lieu, mais nous avons eu beau tenter toutes les stratégies possibles, il a fallu abandonner l’idée d’y trouver la quiétude que nous avions trouvée dans les autres temples. Et nous sommes en basse saison ! Du coup nous avons plus apprécié la visite du Bayon par exemple, où nous étions quasiment seuls, et nous avouons que nous ne comprenons pas pourquoi autant de différence. Ceci dit, Angkor Vat reste grandiose et très ouvragé :
Comme ci-dessus, de nombreuses sculptures de danseuses Apsara ornent les parois du temple. A en juger par la différence de teinte et polissage de la pierre, leur visages et leurs seins sont très touchés par les visiteurs. A la pagode de Baï Dinh au Vietnam, c’était les genoux des bodhisattvas qui étaient caressés par les fidèles, changement de traditions. Les danses Apsara existent toujours et sont empreintes d’une grâce selon nous inégalée sur la planète, .
Beaucoup de Cambodgiens viennent à Angkor Vat se prendre en photo dans leur plus beaux costumes :
Des femmes d’une famille complète nous invitent avec insistance et gentillesse à poser avec elles. Joëlle est ravie d’être la plus grande.
Beaucoup de photos de mariage qui soignent au millimètre les poses, le maquillage comme sur un plateau de cinéma :
Infos pratiques : Si vous souhaitez une maison d’hôtes très agréable, à 5 minutes en tuk-tuk des temples, alors n’hésitez pas. Laissez tomber le quartier de Pub Street où la grande majorité des touristes dorment, vous n’y trouverez qu’une reproduction des bars occidentaux dans une ambiance commerçante. Dormez chez Khemrak et Sreyleak, à la maison pourpre. Ils vous feront partager leur repas, leur passion de leur pays et vous donneront une foule d’informations très utiles sur la région. Leur » Purple House » se trouve sur Booking. Par WhatsApp : +855 10 567 683.