SPEED BOAT vers KOMODO :

18 Août 2018 : Lever 6h du matin, direction le port de Labuan Bajo. Nous serons 6 à bord du Speed Boat Red Whale avec un immense Indonésien de Jakarta et son tout petit client Japonais de Epson. Il fera temps splendide toute la journée. Nous traversons des zones où la mer est ultra plate et lisse mais où çà tourbillonne beaucoup. Nous sommes au milieu de la zone où l’océan Indien et l’océan Pacifique se rencontrent. Et cest comme quand Trump rencontre Poutine : parfaitement lisse au-dessus et dessous, çà bouillonne à donf. 1^er arrêt sur l’île de Padar Beaucoup de bateaux et d’Indonésiens mais plus on monte vers le sommet, moins il y a de monde. Le paysage est somptueux. Tour de l’île de Padar en bateau par le Sud magnifique et débarquement sur Pink Beach (celle de Padar, pas celle de Komodo). Les débris de coraux rouge lui donnent effectivement une surprenante teinte rosée.  Puis snorkeling dans aquarium qui nous rappelle Turquoise Bay en Australie de l’Ouest. Puis baie de Komodo. Un couple de Bretons arrivés en voilier d’Australie galère pour faire les formalités. On nous tamponne des tas de billets. Même les deux employés s’y perdent et on finit par payer moins car ils ont oublié un des plus gros billets ! On a trouvé mieux que l’administration française…Nous avons droit à 2 guides car 1 pour 5. Pour les varans, Komodo 6 – Rinca 8. Nous aurons ici droit à la photo juste derrière un varan affalé.

Une biche somnole le long du chemin et des cerfs se baladent le long de la plage ) quelques dizaines de mètres d’un gros varan.

Puis ilot de sable au Sud de Manta Point. Couleurs éblouissantes et eau limpide. Puis direction Manta Point. Contrairement à tous les autres ‘Point’ que nous avons connus, Manta Point n’est pas un cap, un point significatif sur une côte, mais une large zone de plusieurs centaines de mètres de rayon où les raies Manta viennent se faire nettoyer de leurs parasites par des tas de petits poissons. C’est une station de nettoyage pour Manta. La meilleure saison pour les voir est de novembre à janvier où on les compte par dizaines. Nous arrivons donc au mauvais moment et redoublons d’efforts pour tenter d’en repérer une depuis le bateau sur le fond à 12 m environ. L’eau est tellement translucide que c’est jouable. Au bout de 10 minutes, parmi les snorkelers qui cherchent, nous en apercevons deux qui vont tout droit. Ils en suivent probablement une. En 5 secondes nous sommes à l’eau. Elle est majestueuse et avance relativement vite. Pas facile dans ces conditions de descendre prendre une photo tout en la poursuivant. Phi l’approchera à 4m environ. Elle appartient à la plus petite des deux espèces de Manta qui n’atteignent que 5,5m d’envergure contre 7m pour la seconde espèce qui vit plus loin des côtes. Quels monstres doivent être celles de la plus grande espèce car celle-ci est déjà très impressionnante.

Sur le chemin du retour, arrêt sur l’île de Kanawa. Il y a un resort sur l’île (dont les prix ont flambé hélas au changement de propriétaire) mais le snorkeling dans une eau peu profonde y est un des plus riches et des plus faciles que nous ayons testé en Indonésie.

Harmonie des verts assortis au stinger : des bananes (excellentes, elles ne jaunissent pas et se mangent vertes) aux gâteaux chimiques (dégueulasses, même quand on a l’appétit creusé par 2 ou 3 heures de snorkeling)