Le bateau de Paros à Santorin était énorme, et nous ne nous sommes pas rendus compte du nombre de passagers. Mais au débarquement, ce fut le choc : jusqu’à présent nous étions tranquilles depuis notre arrivée en Grèce. Mais là, parqués dans la cale en attendant que la porte s’ouvre pour que le bateau puisse repartir au plus vite, nous comprenons que nous avons quitté le tourisme durable pour rentrer dans le tourisme industriel :
Nous avons donc retrouvé avec délectation nos groupes de Chinois qui commençaient à nous manquer. Ensuite pendant notre séjour, nous n’avons été gênés par la foule qu’à Fira dans l’après-midi et Oïa en fin d’après-midi. Sinon, cela a été vraiment cool, mais on n’ose pas imaginer ce que cela donne en été avec 6 fois plus de touristes que d’habitant sur l’île.
Conséquence de ce succès : tout est plus cher (c’est à Santorin que nous aurons payé notre premier litre d’essence 2 €, une grande première… en attendant que cela devienne une grande banalité)
Déplacements : – Bus publics appelés ‘local bus’ ici : confortables, assez ponctuels, et très utiles. A la sortie du bateau, au port, un ou deux bus publics allant directement à Fira attendent tout de suite sur la gauche. Attention, le flux de la foule continue tout droit vers la multitude de bus privés qui attendent plus loin. Depuis le port, une seule destination en bus : Fira. Car Fira est le Rome local (sauf pour le ti’punch) : absolument tous les bus y mènent ! Où que vous vouliez aller dans l’île,
vous devez passez par la sommaire et sursaturée gare routière de Fira pour prendre un autre bus en correspondance. Et çà marche bien, à moins que vous ne soyez pressés. Prix max des trajets en bus local 2,40 € ce qui est donné par rapport aux taxis à Santorin.
– Les ânes ou les mules sont encore utilisés sur l’île, mais essentiellement pour porter supporter les touristes, des ports aux villages, 200 mètres plus haut. Heureusement, la maltraitance qu’ils subissaient est aujourd’hui réduite. Par exemple, il est interdit de faire monter sur leur dos des touristes en surpoids important.
Hébergement : Ambelli Appatments à Perivolos. Excellent rapport qualité / prix pour Santorin. Un peu à l’écart de la plage de Perissa / Perivolos. Spiros, à droite, s’occupera bien de vous et vous donnera des dizaines d’infos précieuses.
– Location de scooter ou quad : très pratique pour découvrir toutes les facettes de cette île qui en possède beaucoup. Attention, si vous n’avez pas le permis moto, vous serez obligés de louer un quad car celui-ci est désormais obligatoire pour les scooters. Si vous logez vers Perissa ou Perivolos, on vous conseille Moto Mania: ils viennent vous chercher et récupèrent le scooter à l’hôtel. Ils sont supers, et le jeune qui vient vous chercher est le premier motard philosophe que nous ayons rencontré. Le prix est très raisonnable pour Santorin : 20 €/j hors été pour un 125 cm3.
– Pour aller sur Thirassia, l’île d’en face en ayant le temps d’en profiter pour 2 € A/R au lieu des 40 à 80 € de l’industrie touristique : le bateau public part d’Oïa (port d’Ammoudi) à 12h40 et rentre de Korfos-Thirassia à 17h. En été, les horaires changent peut-être.
Sur Santorin, l’eau du robinet est dite non potable. Attention en achetant l’eau en bouteille : comme il n’y a pas d’étiquettes, le premier jour, on nous a fait le coup du prix ‘spécial touriste’, touriste américain même : 1 € la grande bouteille d’eau minérale contre 0,30 € si on est du pays, ou qu’on est au courant…
A ce propos, d’éviter les fils électriques à Santorin comme dans toute la Grèce y compris dans les beaux sites. Mais ici, c’est quand même la première fois que l’on voit trois lignes parallèles juste pour la décoration (elles ne mènent nulle part).