Juste avant d’arriver en Crête, nous avions réservé un studio en bord de mer. Il était indiqué dans les équipements entre le réfrigérateur et le Wi-fi qu’il y avait un local à skis. Nous nous étions dit que le propriétaire avait dû cocher cette case dans le logiciel de Booking au lieu de la case ‘’Placard à chaises longues’’. Et en arrivant en bateau à Héraklion, qu’est-ce qui nous saute aux yeux ? Deux chaînes de montagnes encore super enneigées alors qu’il fait plus de 25°C en journée.
Bon, pas d’affolement, la seule station de ski a fermé depuis longtemps mais il parait qu’en ski de randonnée, c’est super, en plus avec la mer en contrebas.
Nous ne nous attarderons pas sur Héraklion : la ville a été détruite à plusieurs reprises, la dernière pendant la seconde guerre mondiale et ne présente guère d’intérêt. On signale juste à nos amis Nantais que si leur aéroport est jugé trop proche de la ville, à Héraklion, ils ont fait encore plus fort, ils ont construit la ville AUTOUR de l’aéroport. Quand on habite Héraklion, on connait par cœur les horaires des avions. De notre côté, le vol que nous avons le plus apprécié est celui d’Aegean Airlines à 6h12 du matin.
Mais à quelques encablures d’Héraklion se trouve le site archéologique de Knossos, le plus emblématique de la civilisation Minoenne qui dominait la Crête à partir de 2700 ans avant J.C., avant même les Pharaons d’Egypte les plus célèbres comme Ramsès II ou Toutankhamon.
Les restaurations effectuées par Evans, l’archéologue Anglais qui le premier mis en lumière la civilisation Minoenne sont beaucoup critiquées. Pour des néophytes comme nous, elles permettent de mieux se représenter ce palais, symbole d’une civilisation étonnamment avancée il y a 3 à 4000 ans..
Les jarres (pithoi) sont de taille impressionnante et ils avaient déjà inventé le vin pour les remplir.
La célèbre fresque des dauphins, un peu planquée en contrebas, est à découvrir dans les appartements royaux sous l’escalier :
En longeant la côte à partir d’Héraklion, jusqu’à Chania, les lauriers roses et les radars fleurissent de partout. Pour ces derniers, faites attention, il y a dû y avoir une promo, on en a compté plus d’une dizaine dans chaque sens. Et pas évident de savoir la vitesse limite vu la rareté des panneaux. Si on ne peut plus compter sur les voyages pour se refaire une santé sur les contraventions et les points… Heureusement, il y a désormais la fonctionnalité ‘radars’ sur Maps Me.
Puis petit arrêt à Rethymno, dont la très longue plage attire de très nombreux touristes Allemands et les boutiques qui vont avec envahissant le centre ancien. Ce qui nous a plu le plus ici, c’est la vue sur les montagnes depuis la mer.