30 Octobre 2019 : Après un super passage de frontière rempli de sourires et d’humour avec LE pont sur l’Orange entre les deux, nous longeons le fleuve sur 10 km pour rejoindre notre camping au bord de l’eau :
Le fleuve Orange délimite la frontière Namibie / Afrique du Sud jusqu’à la mer et constitue une oasis en longueur. Le vert des cultures nous éblouit, nous avions perdu l’habitude avec tous ces déserts. Il contraste sans transition avec le noir du désert tout autour :
De voir tant d’eau d’un coup nous émeut, cela ne nous était pas arrivé depuis la rivière Chobe et les chutes Victoria il y a presque un mois :
Mais par rapport à ce que cela doit être hors sécheresse, c’est très calme : le coin est connu pour le kayak et le rafting, on en est loin :
Le vert est essentiellement dû aux vignes. On se croirait déjà rentrés à Ste-Cécile-les-Vignes… sauf que chaque grappe de raisin est emballée dans un petit sac plastique…. et que les vignes mesurent presque 3 m de haut : du coup pour les vendanges, c’est torticolis au lieu de lumbago en France, chacun son truc.
Nous repartons ensuite en direction de Capetown pour de nouveau 500 km de désert. Arrêt à Springbok, oû nous retrouvons nos amis les Quiver Tree qui descendent eux aussi vers le Sud, mais plus doucement et pour cause de réchauffement. Comme il y a de jeunes arbres, nous pouvons enfin comprendre le mode de croissance étrange de cet arbre étrange : d’abord un tronc unique, qui se divise avant d’atteindre les 2 mètres, puis qui se redivise et ainsi de suite. Plus l’arbre devient vieux, plus la croissance des feuilles évolue vers une rosette au bout de chaque branche :
Infos Pratiques : Nous avons dormi dans un camping très bien situé mais aux bungalows sommaires, surtout pour le prix.
A Springbok pour moins cher soit 50 € , les bungalows et le cadre étaient au top. Nous vous conseillons malgré son nom imprononçable le Sperrgebiet Lodge réservable sur Booking.com.
