21 Novembre 2019 : Nous retrouvons avec joie Hervé et Francoise, 1 an et 3 mois après nos aventures indonésiennes communes sur Florès, à Gandar, en Ethiopie. Ils sont avec Yohannes, notre super guide pour 2 semaines.
Au programme pour 16 jours, la boucle Nord dite historique de l’Ethiopie, avec deux escapades plus aventureuses dans le Simien (Aynameda) jusqu’à 3600 m d’altitude et dans la dépression du Danakil à – 140 m après Berhale (jusqu’au Dallol).
Nous sommes arrivés la veille au soir de Johannesburg le cœur moins léger que nos bagages car Ethiopian Airlines nous en a égaré un lors de la correspondance à Addis Abeba. Nous le récupérons après quelques rebondissements ce matin, juste avant de partir visiter le château de Gondar, classé au Patrimoine Mondial par l’Unesco. Autant vous dire que l’on ne s’attendait pas à trouver un tel château en Ethiopie. Il doit être à peu près le seul de cette envergure en Afrique :
Il fut construit à partir de 1636 par l’empereur Fasiledès puis complété par ses 5 successeurs. Son enceinte est immense.
Les cages des lions à gauche, et au fond la salle de concert :
Les bains de l’empereur sont à quelques km du château :
En fait, ce sont les arbres qui nous ont le plus impressionné, à commencer par les banians…
… d’immenses figuiers sycomores, dont le plus impressionnant va sur ses 700 ans :
Pour la fête de l’épiphanie, le bassin est rempli et cela donne une méga fête de baptême collectif (photos web):
Le château de la reine Maryam Ghemb, plus loin sur une autre colline…
… héberge une minuscule bibliothèque abritant quelques livres du XVème siècle écrits sur les peaux de chèvres d’une finesse à peine croyable :
Sur la route, les hébergement plus que sommaires des diacres en formation :
La seule église de la ville qui n’ait pas été incendiée lors des nombreux conflits traversés par la ville, protégée par les abeilles, est celle de Debré Berhan Sélassié :
Les points noirs dans le ciel sont…
… des vautours qui squattent certains arbres de la ville de manière très massive. Les peintures à l’intérieur de l’église ont toutes été réalisées par le même artiste. Une fois tout terminé, l’empereur lui fit couper les deux mains pour ne pas qu’il peigne pour d’autres ensuite.
Pas sympa l’empereur. Et s’il fallait faire une retouche ? Râpé pour la garantie