ANGKOR et ENVIRONS

14 au 17 Octobre 2024 : Voici ce que nous avons également pu découvrir à Angkor en dehors des temples.

Dans Angkor Tom vivent de nombreux macaques, aux alentours du Bayon en particulier. Nous avons pu constater qu’ils faisaient comme nous : ils préfèrent boire de l’eau minérale pour ne pas risquer de tomber malades. Ils ont l’air cool, mais restez tout de même à distance :  nos hôtes nous ont prévenu qu’une femme qui logeait chez eux une semaine plus tôt avait été mordue, et avait dû se faire vacciner contre la rage.

Sur le chemin du temple de Banteay Srei, à une vingtaine de km d’Angkor Vat, se trouve une petite ferme à papillons fort sympathique. Une jeune femme vous  montrera les œufs, chenilles et chrysalides qu’elle fait patiemment grandir. Elle libère ainsi chaque jour des dizaines de papillons qui viennent de naître pour compenser la disparition de leurs collègues qui ne vivent en moyenne que 10 jours. Vous pourrez ensuite faire un safari photo dans l’espace sous filet :

 

 

 

Avez-vous une idée de ce que représente le ‘truc’ en photo ci-dessous à droite ? Pour vous aider, nous vous précisons que cela avance.

 

Il s’agit d’un  »Caterpillar », une chenille de papillon qui s’est construite une carapace en brindilles pour se protéger des prédateurs. D’autres espèces utilisent des feuilles.

Quelques photos prises en route vers les temples éloignés : rizières, 1/2 cochons sur le grill, et temples portables privatifs devant presque chaque maison :

 

Nous ne nous sommes pas attardés dans le centre de Siem Reap qui est devenu très occidentalisé autour de  »Pub Street », qui porte bien son nom : rien que des bars sur toute sa longueur.

 

Nous vous indiquions au Laos que les Chinois proposaient aux pays en difficulté financière des prêts pour construire d’énormes infrastructures (par des entreprises Chinoises, naturellement), souvent très chères et inadaptées, afin de les rendre dépendants à terme. Nous avons malheureusement constaté dès notre arrivée que le Cambodge était également tombé dans les mailles du filet Chinois. L’aéroport de Siem Reap – Angkor, qu’ils ont construit et ouvert en 2023, est monstrueusement surdimensionné : il est désespérément vide. C’est la première fois que nous voyons un aéroport de cette échelle dont l’unique panneau d’affichage ne comporte que 11 vols dans la journée. A gauche, un des deux halls déserts côté départ.

 

Mais le pire, c’est qu’ils ont construit une autoroute de plus de 25 km payante, au milieu de nulle part éclairée tout le long, qui ne dessert que l’aéroport. Ce dernier se situe donc à 45 km du centre ville. L’aéroport aurait pu être construit à partir de 15 km du centre puisqu’il n’y a plus, à partir de cette distance, une seule habitation ni activité dans cette immense plaine. Les habitants de Siem Reap s’insurgent (en privé, la liberté d’expression n’est pas une tradition communiste) contre cette dette d’un milliard € qui les empêchent de gagner leur vie comme auparavant en accompagnant les touristes en tuk tuk : le péage Chinois est prohibitif et le bus Chinois se retrouve de facto avec un quasi monopole. Et rebelotte pour le nouvel aéroport de Phnom-Penh.  Vive les nouvelles routes de la soie !

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