Octobre 2023 : Nous avons longuement hésité lors de l’organisation de notre trip en Polynésie pour le choix des îles à découvrir. La réputation de la Perle du Pacifique est certes mondiale, mais l’abondance d’hôtels de luxe sur ce petit caillou ne gâche-t-elle pas la fête ? Nous avons eu rapidement la réponse en arrivant sur place : les resorts se situent sur les motus (îlots) qui encerclent l’île centrale. L’aéroport a lui-même été construit sur un motu (par les Américains après Pearl Harbour). Des bateaux privés viennent dès leur descente d’avion t chercher les ‘riches’ ou les ‘honeymooners » (le tarif minimum est de 1000 € la nuit et grimpe jusqu’à 20 000 € au Four Seasons…), . Ils ne quittent plus leur hôtel que pour des sorties sur le lagon.
Les touristes de luxe ne mettent donc jamais les pieds sur l’île principale, ce qui fait que, contre toute attente, nous n’ y avons rencontré que très peu de voyageurs. Et pour un lieu aussi magique, c’est exceptionnel.
Car clairement, l’île est une perle. Nous n’imaginions pas que des nuances de bleus comme celles-ci existaient dans la nature :
Pour en rajouter une couche, vous pouvez voir les photos de notre arrivée par avion.
Les 2 sommets de Bora, les monts Pahia et Otemanu, possèdent une forme bien caractéristique et l’île se reconnait de loin quand ils ne sont pas dans les nuages :
Les fleurs sont omniprésentes. Il y en a partout, dans les haies, sur le bord de la mer ou de l’unique route de ceinture, et dans les jardins bien entendu.
Si vous rajoutez à cela, la gentillesse viscérale des habitants (et ce n’est pas que le côté commercial avec les touristes), vous l’avez compris, nous avons plus qu’adoré Bora Bora. Pour nous un incontournable si vous êtes en Polynésie Française. Attention, nous n’avons pas brutalement adhéré au Club des Bisounours, tout n’est pas paradisiaque. Nous avons moins aimé :
- Les chiens errants ou non qui viennent vous aboyer dessus en dehors de leurs heures de sieste. 3 sont même venus nous poursuivre dans l’eau en hurlant jusqu’à ce qu’ils n’aient plus pied. La vahiné à qui nous avons acheté des mangues en nourrissait 14 chez elle.
- Le coût de la vie. Tout est ici encore plus cher qu’à Tahiti, ce qui doit nous donner en moyenne 30% de plus qu’en métropole au minimum. Il existe d’ailleurs un contraste saisissant entre les hôtels de luxe sur les motus et certaines cases en tôles sur l’île centrale.
- La difficulté pour randonner : alors que pour profiter le plus possible de la beauté de Bora, il faut prendre de la hauteur, tout est fait pour décourager ceux qui n’ont pas d’avion ou hélicoptère privé. Aucun balisage, propriétés privées empêchant le passage…
- Sous l’eau, Bora n’est pas une perle unique. Les fonds sont ceux d’une île coralienne classique, sans plus, à l’exception notable près qu’il est possible d’y voir des raies mantas à quelques mètres du bord de l’eau en snorkeling (cf.notre post). Et vu le coût d’une plongée bouteille ici (100 € environ), ne venez pas ici pour y faire un stage.
Plusieurs voyageurs rencontrés en Polynésie nous ont parlé de Maupiti (île encore plus petite à quelques heures de bateau à l’Ouest), comme d’une Bora préservée sans hôtels de luxe. Nous n’avons pas pu changer nos plans pour la découvrir à la dernière minute.
Comme les autres années,ça donne envie .
Et maintenant , on est deux …
Profitez bien
Ben en allant sur Bali, il suffit de continuer tout droit pour arriver à Bora-Bora 😊