18 au 21 Octobre 2024 : Nous avions beaucoup apprécié Ao Nang lors de notre premier passage en 2018, lors de la Saison I du Tour Du Monde. Nous l’avons retrouvé avec plaisir. Mais le tourisme s’y est densifié, le béton a coulé et l’ambiance festive style Koh Phi Phi semble vouloir s’y développer. Il faut dire que l’autorisation de la vente de cannabis depuis juin 2022 tend à favoriser la chose.
l y a du monde, alors que la pleine saison ne démarrera qu’en décembre. Car la météo n’est pas excellente en octobre et nous avons essuyé quelques gros orages :
Tout au bout de la plage, en passant par le Monkey trail, nous atteignons la plage de Pai Plong. pm se situe le plus ponton flottant que nous ayons jamais vu. Si une vague arrive, il ondule tellement qu’il devient difficile d’y tenir en équilibre.
Pour retrouver la tranquillité que nous avions tant appréciée en 2018 sur l’ile de Koh Yao Noï, nous partons vers Koh Yao Yaï, sa grande sœur deux centaines de mètres au Sud. Nous serons basés au Thiwson hotel qui nous laissera un excellent souvenir, avec une vue rarement égalée :
Nous y retrouverons Antho, le neveu de Joëlle, en vacances 3 semaines en Thaïlande :
On ne vient pas sur Koh Yao Yaï pour faire la fête, vous l’avez compris. Ni pour les plages. Car il n’y en a qu’une seule grande baignable, celle de Loh Pared. Hors saison, elle sera à vous :
Il existe une autre immense plage, une des plus photogéniques que nous connaissons de par le monde, mais peu baignable : comme pour la plupart des plages de l’île, la pente est très faible et avec la marée, il faut aller souvent très loin pour pouvoir nager (photo de droite). Et comme nous sommes au fond du golfe de Phuket, comme à Ao Nang, l’eau n’est pas vraiment translucide (doux euphémisme pour la période où nous y étions, en octobre).
Beaucoup de maisons traditionnelles :
Nous avons croisé de nombreuses mosquées car l’île est à plus de 90% musulmane. Et la cohabitation avec la communauté Bouddhiste se passe en douceur. Le tourisme n’ayant pas encore envahi l’île, la pêche demeure la principale ressource…
… et la culture de l’hévéa pour son caoutchouc naturel se fait rare ici, bien que la Thaïlande en demeure le 1er producteur mondial. La demande demeure forte car le caoutchouc de synthèse obtenu à partir du pétrole est loin de posséder toutes les qualités du caoutchouc naturel issu du latex :
Et encore de belles vues depuis une nature généreuse :
Cette île préservée n’a tout de même pas réussi à échapper totalement au tourisme de masse, en particulier à nos amis Chinois. Un gigantesque complexe hôtelier de luxe a envahi les 4 côtés d’une colline près de la seule plage baignable de Loh Pared. Il est tellement immense que les clients sont obligés d’attendre des navettes pour aller de leur chambre au restaurant ou à la piscine (beaucoup s’en plaignent d’ailleurs). Si le cœur vous en dit, pour 900 € en saison creuse, vous aurez une piscine privée devant votre chambre. Mais rassurez-vous, vous ne verrez aucun client du Santhiya Resort à l’extérieur, il est déjà bien trop fatiguant de circuler à l’intérieur du complexe.
Nous quitterons Koh Yao Yaï en speed boat, et entamerons notre descente d’île en île vers le Sud, pour rejoindre Koh Phi Phi, Koh Mooc, et enfin Koh Lipé
Infos pratiques : nous avons visité l’île en scooter (250 B/24h), le meilleur moyen et probablement le seul pour la visiter. Les routes sont à peu près OK, avec quelques travaux parfois. Mais soyez rassurés, il y a moyen de contourner les travaux ci-dessous.
Koh Yao Yaï est desservie 3 fois par jours minimum depuis Ao Nang ou Phuket (600 et 400 B/p). Elle vaut vraiment le détour (comme sa petite sœur Koh Yao Noï) si vous avez envie de sérénité, d’authenticité, d’échanges avec les Thaïs, et de beauté : surtout que vous pouvez ici louer un bateau de pêcheur pour visiter la magnifique baie de Phang Nga et le Parc de Hong Island, très proches.
Vous avez oublié de nous faire une photo de votre chambre …