Joëlle a voulu voir Gilbraltar alors on on est allé voir Gibraltar.
Après les formalités relativement rapides à la frontière, nous traversons en bus la large piste de l’aéroport international : c’est la première fois que cela nous arrive ! Lors des atterrissages ou des décollages, des barrières sont baissées et surveillées par des policiers pour empêcher les véhicules et les piétonss de traverser la piste, ça fait plutôt passage à niveau pour train que pour avions.
Les célébrités de Gibraltar ce sont les singes macaques dits magot, la seule population sauvage de macaques du continent européen qui, contrairement à celles de ses congénères d’Afrique du Nord, grossit. Actuellement, près de 300 macaques, occupent la partie supérieure du rocher.
La légende populaire voulant que Gibraltar allait demeurer sous l’autorité britannique tant que des singes magots existeraient sur la presqu’île. C’est pourquoi, en 1942, la population de magots étant tombée à quatre individus à cause d’une maladie, le 1er Ministre Winston Churchill ordonna de la reconstituher sur-le-champ en puisant dans les populations du Maroc.
Rien à voir au centre-ville d’intéressant, que la muraille qui longe toute la ville au pied du rocher. Nous prenons le Bus n°2 pour aller tout au bout du rocher, au point le Sud, le point Europa. Nous avons eu un peu de mal à faire comprendre où nous voulions aller car personne ne connaît ici les colonnes d’Hercule… car ce n’est pas le bout de la presqu’île mais l’ensemble des 2 djebels, celui de Musa au Maroc et celui de Gibraltar. Avec le phare, le seul monument de la pointe est étonnement une mosquée toute blanche. Très belle visibilité sur les côtes marocaines de Ceuta jusqu’à Tanger.
Au retour nous tombons sur un beau village qui a su garder son cachet au milieu du béton tourisque qui a envahit une bonne partie de la côte jusqu’à Malaga : Benalmadena.