2 & 3 Décembre 2023 : Après des adieux émouvants à Gusgus notre van, nous poursuivons notre road trip mais en voiture cette fois. Pourquoi ce choix ? L’île du Nord, moins sauvage, nous parait moins adaptée à la vanlife que l’île du Sud. Nous filons donc vers le Nord sur Kaikoura, à près de 200 km de Christchurch, réputée pour sa faune sauvage. Déjà, le site de Kaikura est une très belle surprise avec les Alpes enneigées d’un côté et sa magnifique péninsule de l’autre :
Nous partons à la découverte de la péninsule dont certaines roches nous font inévitablement penser aux Pancakes de Punakaiki, mais couchés cette fois :
Nous faisons quasiment le tour de la presqu’île :
Les fleurs ne manquent pas :
Mais ce qui fait la réputation de cette presqu’ile, c’est surtout sa colonie d’otaries à fourrures ou fur seals. Elles vivent sur toute la presqu’île, et c’est vrai qu’il faut presque faire attention de ne pas marcher dessus :
Phi était en pleine fascination devant un Vaisseau de guerre portugais, cette être aquatique étrange à l’allure de méduse qui lui avait laissé aux Antilles un souvenir extrêmement douloureux aux Antilles. Cette sorte de colonie de filaments bleu électrique à violet, qui mettent en commun un flotteur pour avancer sur la mer est appelée ‘Physalie’. Elle peut être mortelle tellement son poison est violent.
Et en reculant, Phi évite de justesse une otarie morte sur la grève. Elle a dû mourir il y a peu car elle est parfaitement conservée. Au bout de quelques minutes, en l’observant de très près, il semble qu’elle respire faiblement. Alors Phi, essaye de lui parler, pour voir si elle ne serait pas encore en vie. Et là, elle ouvre péniblement un œil, me regarde, se réinstalle un peu mieux sur son rocher… et se rendort !!!
Un peu éberlué, Phi s’éloigne pour la laisser finir sa sieste, et tombe sur une seconde otarie dans la même activité sur son rocher :
En fait, la colonie est indiquée beaucoup plus loin, mais certaines se dispersent un peu partout. En poursuivant le sentier du littoral, nous tombons côté intérieur sur ce paysage avec de l’herbe bien grasse, caractéristique de la Nouvelle Zélande et recouvert de moutons. Vous ne voyez pas les moutons ? Allons voir de plus près, derrière le rocher…
Oups, pardon, le rocher est encore une otarie. Elle a parcouru des centaines de mètres sur la terre, alors qu’elle s’y déplace avec difficulté pour s’adonner à son activité favorite. Comme à Wesport, nous passons énormément de temps à regarder vivre la colonie. Cela achève de convaincre Phi de se réincarner en otarie : elle n’est pas belle la vie d’une otarie, entre siestes… 
… petites baignades ludiques …
… vie de famille …
… petits mamours …
… gros mamours …
ah oui, mais non. Pardon ! Là, sur la dernière photo, cela ressemble à un moment d’affection, mais c’est tout le contraire : ces 2 otaries vont se battre de manière acharnée pendant une heure, se poursuivre, se taper dessus avec leur tête, se mordre… jusqu’à ce que l’une d’entre elles finisse par abandonner. Autant les otaries sont très joueuses entre elles dans l’eau, autant sur terre, elles s’avèrent extrêmement territoriales et irascibles. Finalement, Phi va réfléchir encore un peu au sujet de la réincarnation.
Et comme la vie grouille à Kaikoura, au milieu de la colonie d’otaries vit une colonie de goéland au bec rouge :
Bon nous, ce qu’on a surtout remarqué, ce sont leurs pattes rouges …
… leur belle queue croisée tachetée, et le fait qu’ils dorment sur une seule patte, comme les flamants roses :
Et ce n’est pas fini, il y a également dans les parages plusieurs espèces de baleines, visibles en saison, et de dauphins, visibles toute l’année. nous espérons pouvoir nager avec eux demain.
Infos pratiques : Aucune difficulté pour trouver les otaries. Vous allez au terminus de la route de la péninsule côté Nord et vous poursuivez le chemin littoral. Vous pouvez même rebrousser chemin à pied toujours en longeant le littoral, il y en a moins mais le paysage correspond à la première partie de l’article. Vous pouvez également grimper le sentier qui surplombe le littoral.