9 Décembre 2023 : Rotorua, est une ville surprenante. A la fois capitale de la culture Maori et capitale des fumeroles. Aucun rapport ? Pas certain. En effet, les Maoris, en débarquant en Nouvelle-Zélande ont utilisé les propriétés thermiques de la région pour améliorer leur quotidien : cuisson des aliments, chaleur pendant l’hiver plutôt rigoureux pour des Européens, alors pour des Polynésiens…
En plein cœur de la ville, le grand jardin public (Kuirau Park) vous emmène sur une autre planète :
Vous pouvez y prendre un bain de bien dans les eaux chaudes… très très chaudes :
Ne vous fiez pas aux Néo-Zélandais qui font mariner leurs pieds dans les bassins tout en papotant pendant des heures : après quelques secondes, la température est difficilement tenable pour des gambettes néophytes.
Vous y trouverez d’autres particularités comme cet arbre au tronc couvert de feuilles. Les oiseaux, aussi nombreux qu’ailleurs, semblent également habitués aux vapeurs soufrées.
Le Museum (fermé pour travaux lors de notre passage) présente également une allure originale…
… tout comme ce surprenant bateau qui semble s’être échappé du Mississipi pour venir s’échouer au bord du lac. Il est à vendre si jamais vous êtes intéressé :
A l’entrée Sud de la ville, se situe Te Puia, un autre parc, très touristique celui-ci. Il est géré par les Maoris et présente plusieurs manifestations géothermiques. Certaines sont similaires à celles du Parc Kuira comme les bulles de boue :
… ou les petits lacs colorés :
Vous y verrez également des concrétions, soufrées ou non, et des petits gouffres fumants :
La star du parc est le geyser Pohutu : il possède un cycle de 2h30, relativement régulier. Un petit geyser (photo de gauche) se réveille pendant une vingtaine de minutes, puis un second juste à côté mais plus grand, l’accompagne pendant encore une vingtaine de minutes environ.
Le Parc Te Puia vire parfois au Disney World avec petit train, ateliers d’artisanat et danses Maori. Cela nous a malgré tout permis de comprendre que la culture Maori actuelle demeurait très proche de la culture Polynésienne, la guerre en plus. Nous schématisons bien sûr, mais c’est un condensé réaliste. Les guerres ont été en effet nombreuses entre tribus et contre les colons blancs. Les danses sont donc très similaires sauf les hakas, qui sont spécifiques aux Maoris.Les hakas sont enseignés dès le plus jeune âge et ne sont pas réservés aux joueurs de rugby. Ils sont mis en œuvre en cas de désaccord, comme par exemple au parlement, par les députés Maoris :
En quittant Rotorua en direction de Tauranga, nous tombons sur des bulles étranges qui dévalent un pente herbeuse. Nous approchons et découvrons une attraction que nous n’avions jamais vue ailleurs… et pour cause, elle a été inventée ici :
Infos pratiques : tous les Parc Nationaux de Nouvelle-Zélande, ainsi que le Parc Kuirau de Rotorua sont gratuits. Les parcs Maoris comme Te Puia ou Waiotapu sont payants, et comme toutes les attractions dans le pays, le tarif est élevé : 120 NZ$ pour Te Puia (spectacle de danse compris)