Commençons par Klima l’ancien, célèbre avant tout parce qu’un paysan y a trouvé en travaillant son champ la Vénus de Milos. Un Français, le Marquis de Rivière l’ayant très rapidement négociée dès sa découverte, l’a rapatriée en estafette (si, si, c’est le nom du bateau) pour l’offrir au roi Louis XVIII. Ce qui fait que la statue trône sans litige au Louvre contrairement aux frises du Parthénon du British Muséum, enlevées par les Britanniques pendant la domination d’Athènes par les Turcs.
Et une petite chapelle avant d’entrer sur le site :
Puis au pied d’une fortification, juste à coté de l’ancien stade (le seul champ plat du coin que devait pourvoir cultiver le paysan qui l’a découverte) voici l’emplacement de la Venus de Milos. Que les nostalgiques du temps passé se rassurent : en 2000 ans, nous y avons certes un peu perdu en nombre d’os, mais regardez comme nous y avons gagné sur la chevelure et la finesse du drapé au niveau du buste !
Le théâtre de l’ancienne cité de Klima, un peu plus loin, a fait l’objet d’une sacrée restauration de 2010 à 2015, et il a belle allure désormais dans son cadre grandiose.
Le magnifique mur derrière la scène en pierres de lave rouges et noires, et les morceaux de marbre blanc des sièges du théâtre qui n’ont pas pu retrouver leur place dans le puzzle de la restauration.
En descendant beaucoup plus bas, en bord de mer, se trouve l’actuel village de pêcheur de Klima. La température y est plus élevée, encore une preuve que Klima se réchauffe. Tout en couleurs et en longueur, la rue du village c’est la plage de 2 m de marge. Chaque maison donne littéralement sur la mer. On sent qu’il n’y a pas souvent de tempêtes ici…
J’aime l’humour présent dans ce reportage.
Merci Fabrice 🙂 !