28 Septembre 2023 : Nous sommes en Polynésie, nous en avons tant rêvé depuis notre enfance !
L’île de Tahiti en constitue la porte d’entrée pour l’immense majorité des visiteurs : elle est la seule de toute la Polynésie Française à pouvoir disposer d’une piste civile de 3,5 km de long capable d’accueillir les plus gros porteurs. Mais à peine débarqués, les touristes repartent aussitôt vers des destinations dont les noms font rêver : Bora-Bora, Maupiti, Moorea, les Marquises… Ce qui peut se comprendre : Tahiti ne possède que quelques plages de sables noir, pas de véritable lagon de carte postale (cf. ci dessus la plus belle partie). La capitale, Papeete, n’a pas vraiment de charme et les voitures polluent énormément, notamment dans les nombreux bouchons…
Donc rapidement, voici les quelques éléments intéressants de Papeete, comme çà s’est fait : la cathédrale,
le marché, avec un partie ‘Touristes’ avec perles, coquillages, paréos…
… et la partie alimentation avec en particulier les bananes Fe’i, bananes à cuire orangées typiquement polynésiennes, et les poissons perroquets bien plus fluos que dans la mer :
A l’extérieur du marché, des Polynésiennes tressent des merveilles :
la gare maritime des ferries,
et surtout le Parc des Pao’fa’i qui longe la mer à côté du port donnant sur l’île de Moorea. Celle-ci parait toute proche, contrairement à ce que cela donne sur les photos.
Les catamarans rapides relient les îles de Tahiti et Moorea en 30 minutes, mais émettent 30 000 fois plus de CO2 que leur ancêtre :
Et pourtant nous avons aimé Tahiti : Dès l’aéroport, l’accueil en musique pendant que les passagers font la queue pour les formalités (la 1ère fois que nous vivons cela après avoir traversé près de 70 pays autour du monde) ne résulte pas que d’une action de com de l’office du tourisme tahitien. Le sens de l’accueil et la gentillesse des Polynésiens n’est pas une légende née du voyage de Bougainville découvrant des vahinés peu farouches. C’est une réalité de tous les instants.
D’abord, ici, tout le monde se dit bonjour, ‘Ia orana’. Mais ce n’est pas le bonjour automatique occidental »Bonjour, ca va et toi çà va ». C’est un »Ia orana » qui chante, qui pétille, avec un sourire communicatif qui vous ensoleille pour le reste de la journée.
Et tout le monde se tutoie d’entrée, quel que soit l’âge. Cela surprend au départ, mais très vite on comprend que derrière ce qui pourrait n’être qu’une règle d’usage, apparait une véritable culture, chaleureuse, d’entraide : partout, on cherche à vous aider. Dans le bus par exemple, s’il y a une place assise de libre que vous n’avez pas vue, on s’empresse de vous la signaler. Dans la rue, si vous avez l’air perdu, on se précipite pour vous guider, sans aucune intention mercantile ou autre.
N’en déduisez pas nous venons d’adhérer au Club International des Bisounours : les essais nucléaires ont laissé de vilaines traces dans les corps et les esprits, d’autant plus que le comportement de la métropole n’a vraiment pas été exemplaire à l’époque. Certains Popa’as (les Zoreilles de La Réunion et de Nouvelle-Calédonie, ou les Métros des Antilles) s’installant ici ont du mal avec la culture locale. Mais pas une seule fois nous n’avons eu le sentiment de rejet des Popa’as comme nous, malgré les drapeaux indépendantistes bleu & blanc que l’on peut apercevoir parfois devant les maisons.
Petit jeu : vous connaissez notre coté joueur. Voici un stand du marché qui comporte une originalité que nous ne rencontrerions pas en Europe. Voyez-vous laquelle en observant bien ?
Oui ! Il y a carrément un chat qui dort tranquille au beau milieu des bijoux. :
Infos Pratiques : Papeete s’anime les jours d’escale des grands paquebots. Le reste du temps, c’est plutôt mort.
AEROPORT : plusieurs lignes de bus passent devant. En sortant de l’aérogare, vous traversez les parkings pour monter le grand escalier en face. Il n’y a plus qu’à traverser la route pour l’arrêt de bus en direction de Papeete. Tous les bus passant par là vont au centre ville de Papeete mais on vous donne quand même leur numéro car dans l’autre sens depuis le centre de Papeete, tous ceux qui vont en direction de Fa’a ou vers l’ouest ne desservent pas nécessairement l’aéroport. Bus aéroport Tahiti – Papeete N° 2, 12, 20, 30A et 30B.
En taxi ou bus, attention au timing : la circulation à Papeete est très souvent saturée.
GITE bien situé par rapport à l’aéroport, pas cher pour Tahiti mais très sommaire : Manate hébergement disponible sur Booking. A moins de 15 minutes de marche de l’aéroport, il est bien repéré sur les maps mais pas du tout sur place : petite rue en face de la Gendarmerie Nationale..
PERLES : c’est à Tahiti que nous avons vu le plus de perles, bien qu’elles ne soient pas produites ici. Si vous avez les moyens, de nombreuses boutiques se situent sur la façade maritime. Sinon, vous pouvez aller chez H&V, rue Albert Leboucher, juste à côté de l’entrée ‘Touriste’ du marché. Des milliers de perles, de toutes ls tailles, toutes les qualités, pour tous les goûts et toutes les bourses à un prix non destiné aux Américains des paquebots. Vous pouvez les acheter brutes, ou les faire percer et monter. Même les professionnels viennent se fournir ici.