15 décembre : Pour notre dernière journée à Djibouti, nous reprenons la mer avec notre ami Habib pour la Plage des Sables Blancs. Un énorme cafard nous passe sous les fesses. Pour nous rassurer, Habib nous dit qu’on a de la chance et que normalement, il y a aussi des souris. Ok, bien fait pour nous, on n’avait qu’à partir en vacances au Club Med. Surtout que pour la plage des Sables Blancs, ne vous attendez pas à trouver une plage sauvage type Caraïbes avec cocotiers et sable blanc fin : il n’y a pas un arbre, le sable jaune est parfois limite vase, .. et la plage est privée :
Qu’à cela ne tienne, nous irons sur la jolie petite plage à l’Ouest :
Nous sommes naturellement seuls, et comme il n’y a toujours pas un arbre, on joue les Robinson en se construisant un abri pour avoir un peu d’ombre :
Nous partons snorkeler vers sur le tombant tout proche, à une cinquantaine de mètres au large et tombons sur une raie pastenague à taches bleues, espèce « quasi menacée » :
La redoutable étoile de mer mangeuse de corail, appelée aussi coussin de belle-mère, que nous avions découverte en Indonésie et en Australie, est présente ici aussi. Espérons qu’elle ne va pas proliférer car elle a déjà fait de gros dégâts sur le corail de la grande barrière :
Nous avons le plaisir de croiser une tortue qui se promène tranquilou. Nous la suivrons un moment sans pour autant qu’elle ne remonte respirer. Quelle élégance dans sa nage.
En rentrant, nous passons voir juste de l’autre côté du cap de la plage à l’Est, la maison que Jean-François Deniau a fait construire à l’entrée de la rade de Rays Ali.
Infos Pratiques : tarif pour l’aller retour dans la journée : 45 000 FDH soit 225 €. A l’aller compter 3/4h, car le matin la mer est plate. Au retour 1h car vous serez probablement contre les vagues et le vent qui va toujours d’Est vers l’Ouest. L’accès à la plage privé est de 4 000 FDJ/p soit 20 € avec un plat.
Jolies photos sous-marines ! Vous avez un sacré matos. Avec quel appareil vous plongez ? Pas facile d’approcher les poissons et de les photographier😊
Coucou les aventuriers 🙂
Pour les photos sous-marines, on a testé depuis la pochette étanche en plastique souple Décathlon (super étanche, et çà marche super bien dans le lavabo, mais dès que le smartphone est dans la mer, la pression empêche tout et les commandes s’allument n’importe comment) jusqu’à plusieurs appareils sous-marins ou boitiers coûteux de plusieurs copains ou plongeurs.
Le mieux pour le voyageur nous semble être de loin la caméra Go Pro : toute petite et légère, étanche à 10 m (et même 40m avec un boitier pas très cher sur internet). Films, photos, rafales… facile à manier et à utiliser, fiable… On a pris pourtant celle de base, pas Hero rien du tout à 200 $ en Australie l’an passé, c’était trop beau (et ensuite en Indonésie c’était encore plus beau). L’image est tellement bonne que même s’il n’y a pas de zoom optique, on peut agrandir pas mal. Pour le net en tous cas c’est suffisant. Et en plus, on a eu une camera waterproof de qualité (avec stabilisateur électronique intégré, c’est pas un gadget), pour les séquences un peu mouvementées comme le kayak avec les otaries ou le rafting…
Au-delà de 6 m de profondeur, çà tire vers le bleu-vert. Il faut mettre le filtre rouge. C’est indispensable en plongée. Il ne coûte pas grand chose sur le net, mais il est un peu embétant à mettre et on ne peut le faire sous l’eau. Du coup, en snorkeling où on ne le met pas, si on descend trop, çà manque de rouge et çà fait comme pour la tortue qui était vers les 8 m de profondeur. A la limite, on peut ensuite rajouter du rouge en traitant l’image …mais c’est un peu fastidieux.
Merci pour les détails, on va mettre en application vos recommandations dans les fonds marins des Antilles 🌴😉. Heureuse fin d’année