Aux îlets Pigeon, que ce soit en plongée ou en snorkeling, vous aurez l’impression d’être tombés dans un aquarium tellement l’eau est claire et la vie dense. L’on vous parlera inévitablement de la statue de Cousteau, à l’origine de la réserve. Elle git par 12 m de fond sur du sable entre deux bouées blanches devant le petit îlet côté orienté vers la plage de Malendure. Tout le monde veut la voir, mais si vous ne la trouvez pas, vous ne perdez pas grand chose non plus. La beauté du site est ailleurs.
Les éponges tonneau énormes et néanmoins esthétiques règnent en maître.
Des poissons Lions ont été relachés en mer par un aquarium de Floride il y a plusieurs années. Or l’espèce, originaire d’Asie, n’a pas de prédateurs aux Antilles. Elle est donc devenue envahissante et les moniteurs de plongée sont autorisés à les tirer dans la réserve.
L’épave du Franjack repose sur 23 m de fond, entre les îlets Pigeon et la côte coté Sud. C’est un ancien transporteur de sable Scandinave, d’où les chauffages jonchant l’épave. Etonnant que les radiateurs n’aient pas été enlevés lorsque le bateau a travaillé en Guadeloupe jusque dans les années 90, où il a été coulé après le coup de grâce donnée par le cyclone Hugo.
Deux diodons cachés sous une avancée et de très belles éponges tubes :
Pour les plongeurs, 2 autres épaves ont été coulées dans le secteur mais plus profondément : un autre sablier, le Gustavia, qui ressemble au Franjack mais moins intéressant, et le navire qui posait et réparait les balises en mer, le baliseur Augustin Fresnel. Ce dernier vaut le détour contrairement au Gustavia.