3 octobre 2022 : De mieux en mieux. Aujourd’hui, lever 3h30. Du coup nous pouvons profiter des conditions les meilleures de la planète pour observer le ciel nocturne. En effet, le plus grand radiotélescope du monde, ALMA (et d’autres), a installé ses antennes juste de l’autre côté de la frontière, au Chili. Nous reconnaissons les nuages de Magellan (le grand ci-contre), les 2 galaxies les plus proches de la nôtre avec celle du Sagittaire, et le fidèle Orion. Le reste du ciel austral nous est totalement méconnu, mais il est quand même magnifique.
Nous grimpons jusqu’à 4 950 m d’altitude, toujours à travers des paysages somptueux, rendus encore plus photogéniques par la lumière rasante :
Pourquoi ce réveil aussi matinal ? Pour pouvoir être au lever du soleil aux geysers Sol de Manana. Car le réchauffement de l’atmosphère par le soleil atténue ensuite les condensations de vapeur. Effectivement, à notre arrivée sur le site le premier geyser est impressionnant. On dirait qu’un millier de cocotes-minutes viennent de perdre leur soupape simultanément. Le jet puissant s’élève très haut dans le ciel, alors qu’une heure plus tard, il aura diminué de moitié !
Les poches de boue font des bulles qui explosent anarchiquement :
2ème arrêt : Après une immense descente de près de 1 000 m de dénivelé, nous arrivons aux termes de Polquès. Une piscine naturelle avec une eau à 30°C nous attend. Problème : la température de l’air au petit matin et les rafales de vent pour l’entrée et la sortie refroidissent les ardeurs de Joëlle qui préfère se consacrer aux photos. Phi, après avoir mesuré la distance à parcourir du vestiaire au bassin, estime que le coup est jouable sans attraper une pneumonie. Quel bonheur de se retrouver dans ce bassin à la température idéale après le froid glacial de la matinée.
Contre toute attente, pas le moindre frisson à la sortie grâce à 2 éléments fondamentaux : 1- Une stratégie de séchage progressif par le haut du corps avec la serviette, synchronisé avec une sortie du bassin toute aussi progressive. 2- La chaleur du corps emmagasiné lui permet de ne pas trop se refroidir pendant une à deux minutes, le temps de se couvrir.
3ème arrêt – Le désert de Dali : Le célèbre peintre n’a jamais mis les pieds en Bolivie mais le désert qui porte son nom possède les couleurs de certaines de ses tableaux. En tous cas, cette portion est magnifique :
4ème arrêt – La laguna Verde : Comme à la Laguna Honda, aucun oiseau dans la Laguna Verde, et pour cause : elle contient pas mal d’arsenic. Le célèbre volcan Licacambur la domine. Il abrite aussi une petite ‘laguna verde’ dans son cratère, visitée par Nicolas Hulot en son temps.
5ème arrêt – La laguna Blanca : Elle se déverse dans la Laguna Verde, juste à côté. Elle n’a pas la couleur intense de cette dernière, mais sa teinte quelque peu laiteuse lui confère un charme indéniable.
Nous sommes à quelques pas de la frontière Hito Cajon, entre la Bolivie et le Chili. Nous allons poursuivre vers San Pedro de Atacama côté chilien avec nos 2 collègues espagnoles. Nous devons dire adieu à toute la team que nous ne vous avons pas encore présentée en détail, c’est le moment ou jamais. Nous avons en effet partagé ces moments intenses dans le Sud Lipez de manière internationale :
De gauche à droite sur la 
photo de droite : Ana la brune et Mireia la blonde, viennent de Barcelone. Elle font un tour du monde, et ont démarré au Brésil. Ana a apporté pour Noël un jambon ibérique de sa grand-mère, et a balisé tout le long dès qu’elle a appris que la douane chilienne n’accepte pas la nourriture fraîche comme les fruits et légumes. Pour ne pas qu’on lui piquent son trésor, elle l’a planqué dans le double fond de son sac à dos. Les douaniers chiliens qui fouillent les bagages, contrairement à leurs homologues boliviens qui s’en foutent, n’ont rien vu. Justine, Polonaise rousse, est la compagne de Loïs le Péruvien, qui habite Lima. Ils ont pris 2 semaines de vacances et vont rentrer au Pérou ensuite. Ils nous accompagnent jusqu’à la frontière; Puis ils rentrent direct (par le tracé rouge de droite sur la carte en haut de page) jusqu’à Uyuni en 7 h environ avec David, notre chauffeur guide.
N’y a-t-il pas quelques erreurs dans les dates et L’ordre de présentation ?
D accord avec Jean Claude ; il semblerait que le chrno fonctionne à l envers.🤣🤣 Bon, pas très grave ce doit être lié à l altitude ou aux écarts de température…..; nous arrivons tout de même à suivre 🤣🤣Bonne continuation et à bientôt 😘