17 – 18 Novembre 2023 : Christchurch, comme toute la Nouvelle Zélande a subi plusieurs tremblements de terre depuis un siècle. Mais celui de 2011 a traumatisé la ville et le pays en causant la mort de 185 personnes et en détruisant plus de 80 % de la ville. Sa magnitude de 6,3 n’était pas énorme, mais l’épicentre se situait sous Christchurch.
La Cathédrale Avant / Après / Aujourd’hui : Le clocher effondré n’est toujours pas reconstruit.
Une cathédrale de transition a été reconstruite en carton. Cà c’est ce que disent les brochures de tourisme. En fait, il y a pas mal d’acier pour rigidifier les tubes en carton. Mais l’ensemble, édifié en 2 ans par un architecte Japonais, spécialiste des reconstructions d’urgence, a belle allure,
La ville quasi totalement détruite est aujourd’hui une ville nouvelle de 12 ans d’âge. Mais les Néo-Zélandais n’étant pas de grands fans d’urbanisme ni d’architecture, elle n’est pas devenue une nouvelle Brasilia. Les immeubles neufs se sont reconstruits, se juxtaposant chacun sur leur parcelle rectangulaire initiale, sans la moindre unité architecturale, ni vision d’ensemble :
Dans le bus depuis l’aéroport jusqu’au centre-ville, un Néo-Zélandais bien alcoolisé nous décrit tous les pubs sur le parcours. Ils les connaît parfaitement, bien entendu, et il y en a un en particulier pour lequel il tient à nous assurer une visite car c’est son préféré. Cela tombe bien, il se situe à proximité de l’arrêt où nous descendons. Prudents, mais voyant que nous avons affaire à un spécialiste, nous le suivons avec tous nos bagages. En découvrant son quartier général, nous ne regrettons pas de lui avoir fait confiance : le pub est aménagé dans une ancienne église, et tout y est, des grandes orgues aux vitraux ! Le barman nous invite même à visiter. Un endroit unique !
D’autres surprises nous attendent, les voici dans un ordre totalement aléatoire :
D’abord dans le musée de la ville, un énorme fragment de près d’une demi-tonne de la météorite qui a creusé le célèbre Meteor Crater aux USA, il y a 50 000 ans. Nous sommes éberlués : comment une pièce aussi précieuse et énorme a-t-elle atterri en 1897 à Christchurch ? Tout simplement en échange d’une autre rareté : des os de Moa, cette énorme oiseau ressemblant à une autruche de 3 à 4 mètres de haut qui vivait dans l’ile du Sud et a disparu peu après l’arrivée des Maoris en Nouvelle-Zélande (somme toute, la version Océanienne de l’histoire du Dodo Africain).
Quant à la météorite, en comptant un prix moyen de 250 € le gramme, elle vaut au bas mot 100 Millions d’Euros. Et elle traine là, sans la moindre vitre de protection ni alarme, dans un coin du Musée, les rares visiteurs passant devant sans y prêter la moindre attention. Etonnants Kiwis !
Autre rareté, cette arbre géant du Botanic Garden. Un bus de Chinois allant prendre leur habituelle cinquantaine de selfies devant en marchant sur les plantes protégées par des barrières, nous leur expliquons qu’il ne faut pas franchir les protections des plantes. Nous ne sommes toujours par revenus de leur réponse étonnée, tous en cœur : » Ah bon ? Mais pourquoi ? « . Etonnants Chinois !
Autre étonnement : les seuls Maoris que nous verrons dans la ville (et ensuite de toute l’île du Sud) chantaient avec un enthousiasme communicatif pour une église adventiste devant les ruines de l’ancienne cathédrale.
Les immeubles du centre villes ayant tous moins de 10 ans, nous ne nous attendions pas à voir circuler ces tramways d’un autre temps (photo du début également) :