Ces derniers jours de bullage généralisé nous ont ouvert les yeux : le temps est venu de lever le voile (nous ne sommes plus en région musulmane 😉 ) sur un aspect difficile de notre voyage. Voici donc notre coming out sur la volaille indonésienne masculine.
Car autant Joëlle s’est prise de passion diurne pour les coqs qu’elle photographie à longueur de journée, autant le désamour nocturne est abyssal. Depuis notre arrivée en Asie en effet, nous n’avons quasiment pas passé de nuit à plus de 20 mètres d’un coq. Ils sont partout. Il n’y a qu’autour des hôtels à Chinois qu’ils ont déserté : ils ne s’entendaient plus chanter.
Il faut savoir également que le coq indonésien travaille en binôme : en effet, mis à part à Bali ou au lac Toba, respectivement hindouiste et catholique, à 5 heures pétantes, c’est le package réveil effet Kiss cool all inclusive : ‘‘Chant du coq + Appel du muezzin’’.
De surcroit, le coq indonésien a des tendances sadiques : il effectue régulièrement ses vocalises entre 23h et minuit, sans doute pour chauffer sa voix pour le lendemain: Si vous vous êtes déjà assoupi, ce sera un réveil anticipé et si vous êtes encore réveillé vous gambergez toute la nuit sur la longueur…de votre nuit.
Bref, sans les coqs notre voyage aurait été bien monotone pour toute sa partie nocturne, et bien terne pour sa partir diurne, car s’il faut bien reconnaitre quelque chose, c’est qu’ils ont de l’allure.
Et voilà pourquoi sur nos avis ‘Booking.com’ ou autres, nous avons mis 5* à tous les rares hôtels situés à plus de 30 mètres d’un coq vivant.