5 Septembre 2019 : 3 jours dans le cirque de Mafate, le seul accessible uniquement à pied ou en hélicoptère. Nous partons de l’accès le plus élevé au cirque : le parking du Col des Boeufs à 2000 m d’altitude. Puis grande descente + remontée en fin jusqu’à Roche Plate (1140 m) où nous passons la 1ère nuit. Puis remontée en dents de scie pour passer la seconde nuit à Marla (1640 m ). Remontée au Col des Boeufs le troisième jour. Voici la carte du parcours :
Au menu d’aujourd’hui donc, le premier challenge rando sérieux de La Réunion : 1350 m de dénivelé négatif et 650 m en positif avec sac à dos de plus de 10 kilos. Cà demarre fort dans la montée en voiture vers le Col des Boeufs avec de magnifiques vues vers la partie basse du cirque de Mafate avec La Possession et la mer en fond :
Dès le basculement dans le cirque de Mafate, la vue est grandiose avec le Col du Taïbit au fond qui permet de passer dans le cirque de Cilaos et à droite, le rempart de la caldeira de plus de 1000 m de haut :
Nous atteignons assez rapidement la superbe plaine des tamarins :
Nous atteignons La Nouvelle en 2 heures comme prévu puis attaquons la grande descente vers la Rivière des Galets.
On aperçoit très bien Roche Plate juste en face mais il faut juste descendre 650 m dans le ravin quasiment à la verticale et remonter en face ce qui nous prendra 4h. Dire qu’avec une belle petite tyrolienne, en cinq minutes ce serait réglé ! Sur la photo, on voit sur la gauche du Bronchard (au centre) le col qui mène à Roche Plate. Nous traverserons la rivière 650 m plus bas pour remonter en diagonale (du fou qui passe par là) à la limite de la falaise du Bronchard jusqu’au col.
La descente est à pic mais les rares passages dangereux sont sécurisés par un câble. Pique-nique au bord de l’eau avec un tec-tec qui vient récupérer des miettes devant nous. Ici les oiseaux ne sont vraiment pas farouches.
Il faut traverser la rivières 3 fois (= 3 fois les pieds dans l’eau pour Joëlle) plus une échelle pour atteindre le seul point de la falaise où un chemin est possibe moyennant quelques aménagements. La pluie menace en arrivant au col-belvédère du Bronchard.
Nous arrivons à 15h30 au gîte Ti Caz Bleue. Personne. Axel n’arrivera qu’une heure plus tard. Il sera vite pardonné car notre bungalow est sommaire mais adorable avec vue sur le cirque inférieur et le Maïdo, 1000 m à la verticale au-dessus.
Axel va également nous régaler d’un excellent repas à base de gratin de courge et chiquetaille de morue . Et, surtout, nous gratifier d’une demai-bouteille de rhum arrangé mandarine qui viendra rappeler à Philippe c’est son anniversaire.
En phase avec le rhum qui est à tomber, pluie , nuit et paupières tombent aussi simultanément. Nous ne pourrons jouer que sur les paupières pour les maintenir ouvertes jusqu’à 20h, heure à laquelle nous décidons de nous mettre au rythme des Mafatais et plonger dans les bras de Morphée (dont on a découvert récemment que malgré les apparences lexicales tait un homme)… pour une courte durée car une bestiole va ouvrir la porte de la cuisine pour nous piquer notre pique-nique du lendemain. Phi a sauvé son chorizo de justesse. Elle reviendra tenter de réouvrir la porte pourtant bloquée par un lourd morceau de fer et réussira presque avant qu’on ne soit obligés de barricader carrément la cuisine avec un siège en bois massif.
Infos pratiques cirque de Mafate : Il faut avoir un minimum d’autonomie puisque les ressources sont rares : le cirque n’est ravitaillé qu’à pied ou en hélicoptère.
Vous pouvez camper. Vous pouvez réserver également des gîtes. Ils ne sont pas réservables par les sites habituels style Booking car il n’y a pas de réseau internet, mais par téléphone. Les portables et la 4G passent bien à peu près partout.
Pour l’eau, vous pouvez ne prendre que pour une journée. L’eau est potable dans le cirque et vous pourrez refaire le plein dans les gîtes le soir.
Pour la nourriture, les gîtes assurent en principe le repas du soir et le petit déjeuner. Pour le midi nous vous conseillons de prévoir les pique-niques. Il y a bien une épicerie dans les îlets importants comme La Nouvelle mais elle n’est pas toujours ouverte ou approvisionnée.
Dans les gîtes, souvent rustiques voire sommaires, vous trouverez en principe des prises pour recharger vos téléphones mais ce n’est pas une certitude car la source majeure d’énergie réside dans des panneaux solaires (groupes électrogènes très rares). Demandez si les serviettes sont fournies car c’est loin d’être systématique. Les draps et couvertures le sont et ils ont toujours été propres, ce qui ne semble peut-être pas le cas encore partout selon certains commentaires sur le net.
Penser à prendre un ou deux sacs pour mettre vos déchets (puisqu’il vous faudra les ramener), et une lampe.
Coucou
Mafate…….ça se mérite mais, a priori, vous avez bien assuré. Félicitations🏅🏅. Vous êtes, dès lors, échauffés pour le Piton des Neiges. Bisous bisous et bonne continuation 😁😁
Merci Marie de tes encouragements 😊
Alors on y croit !!
Vertigineux en tous points , à ce qu’il semble …
Il fut un temps où les chevaliers prenaient leur mie dans leurs bras pour traverser les gués …
Qu’est-ce que c’est que la » bestiole » qui a failli manger le chorizo ?
Si on revient au point de départ , les dénivelés positifs et négatifs doivent être égaux , non ?
Le chevalier a bien pris sa mie dans les bras, celle de son pain.
Il ne voudrait pas priver Joëlle du secret plaisir qu’elle a de mettre les pieds dans l’eau à chaque traversée 😊
Quant à la bestiole, on pensait à un chat la première fois. Mais le déplacement de la lourde barre de fer nous fait plutôt penser à un chien.
Coucou les baroudeurs
Alors si j’a Bien compris Joelle a traversée
3 fois la rivière et à eu les pieds moulliés
Alors que toi non j’en conclus quelle ta porté à chaque fois 🤔
Les photos sont très belle
Bonne continuation bisous à vous
Bien vu Richard ! 😊
Mais la réalité semble être que depuis toute petite, elle aime bien mettre les pieds dans l’eau. Qu’en penses-tu, toi qui a vécu cela ?