AMED in France

18 au 21 Septembre : 80% des voyageurs sont français à Amed, comme à Munduk ! C’est fou, dès que c’est un peu paumé, et qu’il y a de la rando ou de la plongée, les français sont omniprésents.  Il y a même des panneaux  »Plongez en Français » un peu partout. Ce doit être aussi çà la spécificité française. Nous ne sommes donc pas les seuls à fuir les Chinois. Cà aussi c’est fou, nous sommes à quelques dizaines de km de leurs fourmilières et il n’y a en pas un seul, même égaré.

Amed est donc le repère idéal des plongeurs et des snorkeleurs… et de ceux qui veulent passer quelques jours dans un coin sympa loin de l’agitation du Sud Balinais. Nous faisons partie de ces deux groupes, nous allons donc y séjourner deux fois, 3 jours à chaque fois avec entre les deux, une petite escapade au volcan Batur de 2 jours . Vous l’avez deviné, nous avons bien apprécié Amed…

Avec ses vues sur la mer sans vagues  et ses plages de sable noir jonchées de bateaux de pêcheurs, Amed rappelle les côtes sous le vent des Antilles, comme celle de Basse-Terre en Guadeloupe. Le cône parfait du volcan Agung domine la place. Il s’est énervé il y a un an et encore il y a 2 mois, empêchant les avions d’atterrir à Bali. Et là, même pas un petit panache de fumée comme au Bromo ou au Kawah Ijen.

Sous l’eau également, nous avons  croisé beaucoup de poissons qui nous ont semblé être Français : une espèce étrange qui ouvre très souvent sa grande gueule.  Une espèce que nous n’avions jamais croisée ailleurs, se déplaçant par bancs importants et qui a l’allure d’un poisson très banal de 50 cm (en haut à gauche). Quand tous ensemble ils ouvrent leur grande gueule, puis la referment toujours tous ensemble quelques dizaines de secondes plus tard, là çà n’est plus banal du tout.  ils écartent alors leurs mâchoires à se les décrocher. Leur tête triple de volume. Si vous connaissez ces poissons bizarres merci de votre aide car rien trouvé sur le net.

Comme ce n’est plus toujours la Gopro qui maîtrise Phi mais parfois l’inverse, nous allons pouvoir vous vraiment vous faire profiter du Amed de 0 à – 6 mères sous le niveau de la mer presque comme si vous y étiez :

Lui nous l’appelons Averell. Vous ne trouvez pas qu’il a un air de Dalton ? Son vrai nom serait ‘Gaterin’. Moins fun.  A droite, un énorme tétraodon, au foie hyper toxique qui empoisonne dans tous les sens du terme les Japonais qui en raffolent sous le nom de Fugu.

Le poisson-ange version Empereur à gauche, et version poisson-ange Duc, plus cheap, à droite.

Là nous attaquons la série des balistes. Dans la version baliste Titan ci-dessous à gauche c’est plutôt lui qui nous a attaqué d’ailleurs : c’était un plus gros que celui-ci, à Kho Tao pour défendre son nid dans le sable.  Ils nous paraissent pépères avec leur forme de losange, mais ils sont très territoriaux.

  

   Poisson cocher

 

 

Les poissons trompettes connaissent aussi des problèmes de circulation et apparemment, la priorité à droite ne s’applique pas. On les aime moins depuis qu’on a appris que les scientifiques les appellaient  »Chinensis »

les poissons-coffres ont même l’air capitonnés :

Gorgone aussi belle que solitaire :

Les bénitiers ne sont pas aussi nombreux ni aussi énormes qu’en Australie mais ils possèdent de belles couleurs :

Lion Fish ou Ptérois, magnifique mais toxique au bout de ses aiguilles devenu envahissant dans les Caraïbes, de la même famille que la rascasse ci-dessous; 

Infos pratiques pour AMED : Petit éclaircissement Amed à l’origine est le premier petit village sur la route qui fait le tour des petits volcans à l’est de Bali. Il y a ensuite en poursuivant à l’est sur cette unique route étroite, plusieurs hameaux de pécheurs qui se succèdent le long des différentes plages de sable noir : Jemeluk, Lipah… Les hôtels et restos se sont multipliés tout le long avec le succès d’Amed, et commercialement, ils indiquent Amed dans  leur localisation, même ceux situés très loin dans les hameaux qui s’étendent sur une dizaine de km jusqu’à l’épave Japonaise. Quand vous choisissez votre hébergement, tenez-en compte en fonction de votre niveau de motorisation.

– Hébergement : nous avons  bien apprécié Harmony Bungalows et Sahera Hotel (situés après Jemeluk, côte à côte) pour des bungalows à respectivement 400 et 300 00 Rp. Propres et calmes, avec piscine et SdB privative.

– Sites de Snorkeling : 1*- Jemuluk : côté droit de la plage en regardant la mer un drapeau jaune indique le mini-temple sous-marin à 3-4 m de profondeur. Mais l’intérêt du site réside dans les coraux étonnement bien développés dans aussi peu d’eau en allant du temple vers la pointe. Coraux en rosace qui nous ont rappelés en plus petit ceux de Coral Bay, western Australia. Les coraux qui avaient blanchi en 98 suite inversion de type El niño se sont remis peu à peu.

2* –  L’épave Japonaise : Toute proche de la côte, cette épave est bien plus petite que le Liberty à Tulamben mais vaut le déplacement. Se fait en snorkeling et plongée puisqu’elle part de – 2 m jusqu’à -12 m.

Le site au niveau du warung Pyramids entre Amed et Jemeluk  n’est pas terrible.