Haut tour du BATUR : Faire le Batur sans la foule, c’est possible. Boucle en scooter depuis Amed.

22 & 23 Septembre : Vous êtes français, donc vous irez certainement à Amed. Nous ne pouvons que vous conseiller de visiter le Batur depuis Amed car, nous l’avons découvert par hasard, il existe une toute petite route que personne ne prend et qui permet d’y accéder, sans affronter la foule du côté sud. Comme nous n’avons trouvé personne ayant fait cela et que nous avons beaucoup aimé, vous trouverez toutes les infos à la fin de l’article.

Car à propos du Batur, le Dieu Tourismdemas a dit : « Tu monteras au sommet du volcan pour le lever du soleil. Comme tu viendras de mon fief allant de Kuta à Ubud, tu te lèveras entre 1h et 2h du matin. Arrivé dans la caldeira, tu prendras le guide obligatoire qui ne te guidera pas puisque le chemin monte tout droit et que tu seras en file Indienne avec les lampes, puis tu attendras dans le froid le lever du soleil, on te servira comme petit déjeuner des œufs authentiquement cuits à la vapeur du volcan mais plus surement sur la cuisinière en bas au village, puis tu redescendras avec tout le monde pour te baigner aux sources d’eau chaude pas très nette et chères. Puis tu repartiras dans le Sud sans profiter de la caldeira.»

Alors nous y sommes allés de jour, deux jours et depuis le Nord. Désolés, vous n’aurez pas de photos du lever de soleil depuis le sommet : il faudra vous contenter du coucher, et au quart de la montée, nous étions patraque ce jour-là.  Nous n’avons pas rencontré de touristes à part six à l’hôtel, Français puisque nous étions dans un coin paumé. La petite route montant côté Nord offre des vues imprenables  (faut dire  que plus de 1200 m de dénivelé en quelques km çà permet forcément des vues plongeantes) sur la mer et les volcans. Une fois là-haut, la caldeira est magnifique, aussi bien par l’arrivée côté Nord que côté Sud et que depuis le volcan au centre.

Du coté Sud, la dernière coulée de lave, noire, reste très visible (au centre ci-dessus)

Et c’est la fête du temple à côté de la grande statue dorée côté Nord. Ambiance étonnante et magnifique que nous avons pu partager depuis le cœur car en mettant nos paréos en guise de Sarong, nous pouvions rentrer à l’intérieur du temple.

Nous serions bien restés un ou deux jours de plus dans la caldeira.

 

Au retour la route suit la crête de la caldeira avant de plonger vers Besakih et son temple,  le plus grand et le plus sacré de Bali. Beaucoup d’Indonésiens en tenue viennent prier dans les temples principaux Brama, Krishna et Vishnou les bras chargés d’offrandes. Besakih comprend également une foule de temples secondaires ce qui permet à  toutes les castes y viennent prier. Car Bali est, avec l’Inde, le seul endroit de la planète, à pratiquer le système des castes, Hindouisme oblige. Toujours d’actualité, mais la version Balinaise est moins marquée et plus simple cependant.

Nous sommes d’entrée noyés dans la foule des fidèles chargés d’offrandes dans leurs plus belles tenues : blanc pour les hommes et dentelles jaunes pour les femmes. Le temple, situé au pied du mont Agung (celui qui s’est récemment réveillé) a évité de quelques mètres les coulées de laves de l’éruption de 1963 (des dizaines de milliers de maisons détruites et plus de 2 000 morts) ce qui a été aussitôt interprété comme un signe des Dieux et renforcé l’aura du temple. 

En descendant encore, les rizières apparaissent de plus en plus magnifiques

Puis un petit crochet nous mène au Tirta Cangga, le Water Palace bâti par un Rajah en 1946 : bof, des bassins avec poissons rouges avec beaucoup de monde qui se ballade entre. Même si le détour est petit, çà ne le mérite pas, selon nos critères très subjectifs. Au retour à Amed, nous sommes accueillis par l’équipe de l’Hôtel Harmony presque comme faisant partie de la famille désormais.  

Infos pratiques pour le BATUR : Boucle Amed → Batur par le Nord – Retour Amed par le Sud.

50 km aller en 1h15, notre record de vitesse en Indonésie : Route peu circulée le long de la côte Nord puis montée par une toute petite route en bon état sans personne.

Puis 85 km en 5h avec les arrêts pour le retour, par le temple de Besakih, Sibetan et Tri Buana via une bonne route, tranquille jusqu’à la route principale de Candidasa près du palais aquatique de Tirta Cangga  pendant une dizaine de km. Puis à nouveau tranquille jusqu’à Amed. Nous étions deux sur un seul scooter avec sac à dos. Les pentes sont parfois très raides, et le retour est un peu plus fatiguant mais cela se fait facilement.  L’aller-retour peut se faire naturellement par le côté Nord, c’est plus court mais moins varié : pas de belles rizières ni de temple de Besakih comme côté Sud.

Hébergement : Jembala Villa Pas facile à trouver car les panneaux sont orientés coté Sud puisque personne n’arrive par le Nord. Il faut aller au bout d’un chemin qui descend vers le lac et là, au milieu des cultures, un petit paradis, avec piscine à débordement, et petite villa toute neuve frisant le luxe avec vue magnifique sur la lac Batur et la falaise de la caldeira, pour moins de 40 €. Vu le prix élevé pour une qualité médiocre des hébergements dans le secteur, profitez-en, çà ne peut rester longtemps à ce prix-là.

Ascension du Batur : En journée vous serez beaucoup moins harcelés que lors du rush du matin pour prendre un guide et autres. Car le système local impose de prendre un guide, qui n’est pas utile et qui par flemme ne vous montera peut-être pas tout en haut (comme celui du fils Sébastien), mais est très difficile à éviter. Nous avons dit que nous allions voir le temple sur le chemin et on nous a laissés tranquilles. Comme en journée il n’y a personne sur les hauteurs du volcan vous pourrez ensuite poursuivre jusqu’en haut.

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