Randonée depuis Coculi, pas très loin de notre camp de base, le Divin Art à Ribeira Grande. Nous montons par un chemin indiqué comme route sur Maps me. Paysage époustouflants, papillons, libellules et oiseaux qui se laissent photographier en gros plan. On monte avec gamins qui rentrent de l’école. Bananiers, papayers, canne avec magnifique panaches blancs. Nous sommes les seuls étrangers jusqu’à ce que nous croisions 2 groupes français (Terre d’Av et Allibert). Une vache qui meugle barre le chemin devant Joëlle qui n’ose pas passer. Le sketch durera 1/4 h. Quelques magnifiques maisons en pierre et toit de palme quadrillé.
Vallée de Cha de Peidras : autre randonnée, elle aussi pas trop éloignée de notre camp de base, le Divin Art à Ribeira Grande. On prend un taxi, toujours avec nos amis Allemands par le chemin de Cabros, bien cabossé. Et çà dégénère tellement qu’on propose au chauffeur de s’arrêter dès qu’il a la place pour faire demi-tour. Mais il continue en se marrant ! Il nous amènera jusqu’au départ du sentier, tout sourire. Les jeunes Allemands nous disent au revoir avant la fin de la première grande montée, bien raide car Joëlle peine à cause de la chaleur : le vent ne souffle pas aujourd’hui. On croise des bébés chèvres nés du jour, avec encore leur cordon, léchés par leur mère et titubant tout le temps. Trop mignons ! Le noir veut suivre Joëlle dans la montée, mais elle ne se sent pas de devenir mère une seconde fois.
Nous croisons un jeune âne magnifique avec sa crinière de père Noël. jamais vu un âne aussi beau.
Nous ne croisons en revanche aucun être humain. Le paysage devient fantastique et passé le 3ème col, découvrons la vallée de Cha de Peidras avec son petit »Machu Picchu ».
Nous retrouvons le jeune couple d’Allemands qui redescendent déçus du point de vue au-dessus encore : il est dans les nuages, Pique-Nique au pied du Machu Picchu. Maracujas, bananes, biscuits lemon et amandes nous remettent en forme après 1000m de montée pour les 1000m de descente à venir.
Mais ce sont les 1000m les plus verticaux jamais réalisés : dans les Alpes comme dans les montagnes non volcaniques, on fait sur les chemins pastoraux en général environ 100 m de dénivelé pour 1 Km. A Santo Antao, sur les chemins pastoraux, on fait 1 Km de dénivelé pour 100 m à l’horizontale. Et ces 1000 mètres-là, nous allons les dévaler en une heure ! Le chemin de descente relativement bien pavé nous a permis de mettre ce temps incroyable que nous ne pourrons plus jamais réaliser… à moins de revenir à Santo Antao.
Arrivée au village qui s’étire et où l’on se perd un peu, mais les Cap Verdiens sont vraiment sympas et nous redirigent. Traversée de la rivière via le pont d’une levada (petit canal d’irrigation). Un peu d’équilibre ensuite le long de la levada en surplomb mais c’est très joli. Nous rejoignons la »grand route », et alors qu’aucun véhicule ne circule, au bout d’un moment, il en arrive 3 en même temps. 
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