Le QUILOTOA et le CANYON TOACHI

13 octobre 2022 : Nous retrouvons Nancy, notre copine du Cotopaxi, qui va nous amener au Quilotoa. Avant le village communautaire indien de Zumbahua, nous traversons un superbe site, qu’elle appelle le « petit Machu Picchu » :

Ce lieu nous plait bien plus que le très touristique stop au canyon de Toachi prôné par les agences. Non seulement ce dernier n’est pas très spectaculaire, mais il a carrément viré à la mode Chinoise avec le cœur pour prendre les selfies et la (petite) balançoire dans le (petit) vide.

 

Phi était déjà venu au Quilotoa il y a 35 ans, et il hallucine : la vue est toujours aussi extraordinaire, il n’y avait pas la moindre cabane en paille à l’époque. Aujourd’hui, la communauté Indienne qui gère le site de manière totalement autonome  a bâti une véritable ville sur la crête, dédiée au tourisme avec hôtels, restaurant et commerces. Mais il faut reconnaître que les Indiens, soucieux de l’harmonie avec la Pachamamma ont agréablement aménagé le site grâce au droit d’entrée perçu (2$ / pers.).

Nous partons côté droit sur le chemin de la boucle autour du lac (4 à 5 h pour le tour complet) pour 1h30 de rando.  Mais pourquoi faire le tour puisque la vue ne varie pas vraiment, vu le cercle presque parfait dessiné par la caldeira ? Comparez la photo ci-dessus au départ avec la photo après presque 1/4 de tour, en début d’article, elles se ressemblent tellement que vous pouvez faire un jeu des 7 erreurs.

D’abord on ne se lasse pas de la vue plongeante quasi permanente sur ce lac de cratère exceptionnel De plus, les rencontres animales et végétales y sont fort sympathiques (nous ne croisons toujours absolument aucun humain de l’espèce Homo Gringo ce qui nous sidère vu le nombre d’infrastructures touristiques). Nous devons vraiment nous trouver en saison encore plus creuse qu’un discours de Kim Kardashian.

 

 

Ci-dessus des alpagas trop sympas avec leur tête de peluche. En marron, un cousin du lama, bien moins cool. D’ailleurs, c’est lui le cracheur du Capitaine Haddock.

Des fraïlejones (ci-dessous) apparaissent le long du sentier. Leurs feuilles blanches sont d’un étonnant velours.

La variété que Phi avait rencontrée au Venezuela, toujours à partir de 3000 m d’altitude, possède des feuilles vertes, toujours très veloutées, mais leur taille était immense, environ 2 fois plus grande.

 

 

 

 

  

Vers midi, comme d’hab, les nuages gagnent la partie contre le ciel bleu, et la lagune disparaît rapidement :

  

Pendant le retour sur Latacunga, nous apprenons à Nancy les phrases d’Anglais qui lui seront les plus utiles en tant que guide : elle veut passer le niveau ‘National’ : elle n’a que le niveau Local. On se marre bien car elle ne parvient pas à prononcer le son ‘gue’ et dit ‘somethinK’ au lieu de ‘something’. Ce qui semble encore plus difficile pour les Espagnols que la ‘Jota’ pour les Français. Le moment de la séparation avec Nancy est difficile et nous sommes tous proches d’écraser une larme.

Infos pratiques : la route est excellente pour monter jusqu’au Quilotoa. Possibilité d’y aller en bus depuis Latacunga mais changement à Zumbahua où la fréquence est faible. Nous avons préférer y aller en voiture (60 $ environ) ce qui permet des arrêts en route sympathique. En plus de ceux indiqués ci-dessus, vous pourrez vous arréter dans un village Tiguas dont l’art naïf est la marque de fabrique. Les peintures ont donc souvent un air Haïtien

2 thoughts on “Le QUILOTOA et le CANYON TOACHI

  1. Allô quoi ! Ils ont froid les alpagas. Ils se préparent eux aussi à un hiver rigoureux, sans gaz ni électricité😂😂😂

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