Désert du KALAHARI : le RETOUR

25 au 28 Octobre 2019 : Après le départ de Nadia & Rémy, nous récupérons une Toyota Corolla pour descendre vers l’Afrique du Sud. Nous avons choisi de nous reposer un peu dans une ferme au milieu du désert de Kalahari pour profiter du désert pendant 3 jours après ces 3 semaines d’aventures ventées, poussiéreuses et ô combien intenses.

Nous avions une seule inquiétude : l’état des pistes n’était vraiment pas terrible lors de notre passage en 4×4 il y a une douzaine de jours, alors cette fois avec une voiture de tourisme dont nous allons nous apercevoir qu’un pneu fuit insidieusement…

Mais heureusement la niveleuse est passée entre temps et la piste est nickel. Nous apprécions sans tremblements les petites dunes rouges toutes en longueur du Kalahari :

En arrivant à la ferme guesthouse, il nous reste un passage sandy pour passer une dune. Mais maintenant on sait : dans le sable, c’est à donf, et çà passe. Car c’est comme cela en Namibie, ils mettent des ‘K’ partout dans leur noms de ville et pour les mètres, c’est pareil, ils ne peuvent s’empêcher de mettre un ‘K’ devant à chaque fois. Moralité, en Europe, la réception est à 3 m de la porte d’entrée de l’hôtel, en Namibie elle est à 3 km…et là on a de la chance parfois c’est 30 km et au Botswana, on a même renoncé à aller jusqu’à un lodge situé à 80 km du portail d’entrée : on nous avait heureusement prévenus au début.

Nous serons parfaitement chouchoutés par Intie et Louise. Heureusement qu’ils se sont partiellement reconvertis dans la guesthouse car à cause de la sécheresse qui s’aggrave d’année en année depuis 7 ans, ils ont perdu 500 moutons. Les bungalows sont très moches de l’extérieur, comme d’habitude ici, mais l’intérieur est sympa et bien équipé. Un luxe au milieu du désert avec même la piscine la plus chaude et la plus claire que nous ayons connu en Afrique Australe. Et nous allons bien en profiter, buller, petidéjeunerolit, mais aussi rattraper notre retard sur le blog et sur la vie administrative qui se poursuit en France car les factures, elles, ne bullent jamais.

  

Nous apercevrons enfin nos premiers suricates et l’on comprend pourquoi nous n’en avons pas vu plus tôt : ils sont très farouches. Ils sont vraiment marrants quand ils se redressent comme des humains pour observer et c’est fréquent vu qu’ils sont en permanence sur leurs gardes :

  

Nous sommes au milieu du désert face à des couchers de soleil somptueux :

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