GRECE ZAPPING

Pour ce second voyage en Grèce, dans les îles Ioniennes et en Epire, nous avons aimé :

• Y aller en Octobre pour profiter d’une Grèce quasi déserte.
• Et nous nous sommes régalés malgré les trombes d’eau exceptionnelles qui se sont abattues sur le pays 16 jours sur 21 (sauf les Cyclades).
• La gentillesse des Grecs, même si dans les coins touristiques, elle saute moins aux yeux.
• La cuisine grecque, bien entendu,  à base de super produits naturels. Les quantités dans les authentiques tavernas fréquentées par les grecs sont énormes : le premier jour nous avions pris une entrée et un plat chacun. Peu à peu nous avons réduit à 3 entrée pour 2, puis qu’une entrée et un plat pour 2, et il y en avait encore trop. Il faut dire que l’on vous offre en plus soit un plat apéritif, soit un dessert.
• La transparence et le nuances de bleu de la mer, même près des petites villes.
• Les chats grecs : ils sont partout et en nombre. Désolé de ne pas avoir réussi à prendre en même temps les 12 de la dame qui nous hébergeait à Lefkada :
• Les oliviers : ils sont partout, beaucoup sont énormément centenaires, voire millénaires avec des troncs énormes :Ils ne sont pas taillés comme en Espagne ou en Provence et peuvent donc être immenses. Alors comment ramasser les olives presque toutes inaccessibles ? Attendre qu’elles tombent. D’où la présence fréquente de filets en plastic noir qui restent au sol si longtemps que l’herbe pousse à travers. La qualité des olives étant moindre, certains secouent les troncs avec des machines pour les ramasser au meilleur moment.   
• Les Kumquats cultivés en nombre sur l’île de Corfou qui produisent des alcools sympas.
• La qualité de l’approvisionnement en produits, très varié :

Nous avons moins aimé :

• Les bouteilles en plastic et autres déchets qui traînent un peu partout.
• Les fils électriques qui traînent un peu partout … et systématiquement quand on peut faire une belle photo.
• Les routes, très étroites dès que l’on sort des grands axes. souvent en très mauvais état et très pentues avec des voitures garées n’importe comment. Les traversées de certains villages peuvent donc être épiques (souvenir ému de Koukouli près des gorges de Vikos) : pas de 1/2 tour possible et croisement Rock & Roll.  Heureusement que les routes sont très peu circulées par raport à chez nous.
• La décrépitude généralisée : la grave crise récente n’a pas dû arranger les choses.  La vieille ville de Corfu tombe en lambeau dans les secteurs non parcourus par les touristes
• La façon de dire « Oui », très perturbante au début pour des Français : les grecs disent « Né » avec la tête sur le côté, un peu comme nous disons « Non ». Bref, lorsque vous pensez enfin avoir réussi à vous faire comprendre, grosse désillusion, vous avez l’impression qu’ils disent encore Non.

Infos pratiques : Nous vous conseillons de louer une voiture (transports en commun très rares sauf sur l’île de Corfou, sites mal desservis), mais une petite. Sinon, si vous aimez sortir des sentiers battus, vous ne passerez pas dans certains villages sans éraflures.