11 Novembre 2022 : Quelques kilomètres après Moray, un spectacle totalement inattendu nous saute aux yeux au détour d’un virage. Nous avions beau avoir une idée de ce qu’étaient les Salines de Maras, nous ne nous attentions pas à çà :
Tout cela tient dans cette minuscule source d’eau salée qui jaillit des entrailles de la montagne, ci-contre à gauche. En traversant les couches souterraines de sel, elle l’emporte avec elle. En créant tous ces bassins d’évaporation, le minéral va se redéposer en créant ce paysage incroyablement esthétique. La source est divisée en de multiples petits canaux qui vont alimenter les bassons supérieurs , qui vont à leur tour se déverser dans ceux d’en-dessous, créant ainsi les seules tâches de terre rouge au milieu des 50 nuances de blancs :
De la même façon que nous avons eu les ‘Crétins des Alpes’, les Incas et plus tard les Péruviens ont eu leurs ‘Crétins des Andes’. En effet, le sel obtenu par évaporation d’eau de mer est beaucoup plus iodé que les sels gemmes (rares sur la planète). Au milieu du XIXe siècle, l’État français recensait tout de même 20 000 ‘crétins’ et 100 000 ‘goitreux’ . Leur origine ne fut comprise que très tardivement : les populations vivant dans les contrées reculées des Alpes n’absorbaient jamais d’iode, provoquant ainsi un dysfonctionnement majeur de la thyroïde.
C’est pourquoi à Maras, de l’iode est désormais ajoutée systématiquement au sel gemme produit.
Le travail dans la chaleur, la corrosion du sel, et la lumière éblouissante ne doit pas être facile :
on est bluffé par tant de spectacles beaux , surprenants , étonnants , grandioses , etc ….
Merci pour ce reportage qui en tout point résumé ce que nous avons vécu. Le site est impressionnant malgré les nombreux touristes qui le parcourent. Ludo et Julien
Merci Ludovic, merci Julien 😊
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Bon séjour Colombiano 🌴