SESRIEM : Big Daddy ou Mamma ?

18 Octobre 2019réveil 5h45 pour être à Sossusvlei le plus tôt possible. On replie la tente dans la nuit en express et on file vers la porte intérieure. 7 véhicules attendent mais elle ouvre pile poil à 6h quand on arrive. En moins d’une heure et 60 km de route goudronnée, nous sommes au terminus de la route. Il reste 4 km de piste sablonneuse pour atteindre le terminus. On dégonfle les pneus et juste quand on a fini, on voit arriver la navette 4×4. On fait le contraire des pneus, on se dégonfle et on décide de la prendre. Un 4×4 étant ‘stucké’, on se dit qu’on a peut-être bien fait… 

     

Depuis le terminus des navettes 4×4, Deadvlei est à un peu plus qu’un kilomètre à pied. Et là c’est le choc. Le fond est d’un blanc immaculé. La cuvette est immense et les dunes très verticales. Des arbres morts (protégés, ne pas toucher) finissent de donner au tableau un aspect surréaliste. on a beau voir les photos de partout, ça laisse sans voix, surtout que nous sommes seuls. Il y aura un peu de monde plus tard, entre 9h et 11h. 

 

On  traverse Deadvlei pour aller vers la dune que Phi pense être Big Daddy qui parait la plus grande. Il n’y a personne devant nous, les traces ont été effacées par le vent violent de la nuit. Mais avec notre dernier positionnement, en regardant MapsMe sur lequel Deadvlei est mal positionné, Phi se rend compte que  Big Daddy n’est pas la grande dune que Nadia et Rémy qui sont loin devant, commencent à grimper. Ils doivent du coup remonter quasiment à la verticale. Monter sur les crêtes où le sable est compacté n’est qu’une formalité, mais en dehors, dans des pentes aussi raides, c’est chaud : avalanche continue de sable dès qu’on le touche. Phi arrive à les rejoindre au sommet, également à 4 pattes, en mettant les pieds dans les emplacements des mains. La vue est fabuleuse surtout que le soleil apparaît enfin.

On savoure, puis Phi descend dans la pente maxi depuis le sommet direct sur Deadvlei (le petit point sur les photos ci-contre) pour retrouver Joëlle qui a plongé tout shuss depuis le premier col. Le schuss de 370  m de dénivelé est fabuleux et le sable fait un étonnant vrombissement  dans la partie supérieure lorsqu’il est bien fluide. On dit généralement que les dunes chantent. Ici, elles ronronnent.

Nous n’irons pas rendre hommage à Big Mamma, pratiquement aussi haute, en face. Une dune par jour, pas plus. Et le ‘vlei’ (vallée) qu pied semble moins immaculé que le Deadvlei. Le long de la route au retour, le défilé de dunes désormais éclairées est somptueux.

On rentre pour le petit déjeuner au campsite de Sesriem, mais en fait, il fait tellement chaud qu’on n’a pas faim mais très soif !

Infos pratiques : Si vous voulez monter les dunes, partez le plus tôt possible, car il fait très chaud à partir de 10h en général. A la fin de la route, il y a de fréquentes navettes à partir de 7 h environ pour faire les 4 derniers km de piste (140 NAD/p). Si vous avez un 4×4 correct, vous pouvez tenter le coup en dégonflant bien les pneus car c’est bien ‘sandy’. Si jamais vous vous ensablez, les navettes vous sortiront de là, elles ont l’habitude. Au terminus partez à gauche pour le Deadvlei à un peu plus d’un kilomètre. Big Daddy est au fond à gauche.   

Attention ! A Sesriem, on pourra vous proposer un tour en Montgolfière. L’idée est attrayante, mais cela se passe près de Sesriem, pas au-dessus des grandes dunes de Sossusvlei. C’est donc beaucoup beaucoup moins grandiose … que le tarif qui dépasse 400 €.  Mais pour le prix, vous aurez droit au petit-déjeuner avec champagne avec nappe…

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