SEVILLE

Centre Sud Séville : Ayuntamiento, belles façades espagnoles, et cathédrale monumentale de la Giralda. Orgues, cœur, tombeau de Christophe Colomb avec 4 porteurs, miroir incliné pour grossir les sculptures du plafond, trésors, salles cachées, cour des naranjas, et bien sûr un déluge d’or.

Nous grimpons au sommet de la tour minaret de la Giralda, qui ressemble vraiment à la Koutoubia de Marrakech. Elle est surmontée d’un énorme clocher bourré d’énormes cloches. 37 étages en rampe à monter mais on pète le feu, on ne les voit pas passer. Vue sur Séville grandiose dans la nibla qui estompe les ponts géants au fond mais  Santa Cruz, l’Alcazar et l’université restent nets.

 

 

  

   

Nous avions réservé l’Alcazar pour 10h la veille par internet et ce fut une excellente idée (merci l’office du tourisme) car il y beaucoup de queue alors que nous passons en moins de 5 minutes.

Dès l’entrée, c’est à nouveau le choc avec le ‘patio des donzelles’ du roi Pedro, celui qui tua tous ses frères. Certes nous avions vu les palais Nasrides  avant, certes la finesse et les splendeurs de l’Alacazar ne sont pas aussi époustouflantes que celles de Grenade, mais on reste bouche bée devant ces chefs-d’oeuvre de l’art musulman, bien antérieurs à ceux du château de Versailles par exemple.

Les Bains de Dona Maria sous le palais ne pas trop évidents à trouver mais ne les manquez pas, ils sont très photogéniques (ci-contre). Le bassin est rempli par l’eau tombant de la très longue goutière.

Une longue promenade dans un style quelque peu grotesque domine le magnifique jardin et permet de faire le tour d’une partie des espaces.

 

 

Passons par Santa Cruz . Ruelles étroites et colorées puis grand paseo jusqu’à la Plazza de España : encore un choc. On ne s’attendait pas à un truc aussi grandiose et aussi sophistiqué. Elle fut conçue pour l’exposition ibérico-américaine de 1929 par l’architecte local Anibal Gonzalez. C’est demi ovale de 200 m de ‘diamètre’.  Des céramiques représentent sur tout le pourtour les 48 provinces d’Espagne depuis les banquettes aux sols jusqu’aux plafonds à caissons. Ponts couverts de céramiques, rambardes en céramiques… Barques sur le canal, so Romantic ! Mais les rameurs qui rament rament :  ils n’avancent presque pas car les bateaux semblent très lourds. Nous ferons les romantiques une autre fois, surtout que même si le site est impressionnant, c’est pas Venise non plus.

Nous découvrirons également un étonnant objet architectural couvrant un centre commercial, pas très loin de notre hôtel.

  Nous avons également voulu voir ce qu’était devenu le site de la dernière foire internationale de Séville. Quelques batiments étonnants sont encore visible dans ce qui est devenu un parc d’activité.

   

   

Infos pratiques : Attention, dur dur de se loger et de se garer à Séville et pour un prix raisonnable n’en parlons pas. S’y prendre donc très à l’avance. Et n’oubliez pas de réserver par Internet les places pour l’Alcazar pour éviter une immense queue.

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