16 décembre 2022 : Perte de passeport et révolution au Pérou nous ont conduit à chambouler tous nos plans. Au lieu de remonter plein Nord pour les Galapagos en Equateur, nous descendons plein Sud vers la Patagonie. Joëlle rêvait de chaleur et de mer pour finir le voyage TDM Saison III, ce sera vent et glaciers… Comme nous devons nous arrêter à Santiago du Chili, puisque les passeports provisoires ne peuvent se refaire qu’à l’ambassade – consulat de France, nous faisons un aller-retour dans la journée à Val Paraiso.
Nous avons entendu tellement d’éloges sur Val Paraiso de tous les voyageurs rencontrés ou sur le web ! La capitale du Street Art, son ambiance, ses funiculaires. Et bien nous devons avouer que c’est le seul site de tout notre périple en Amérique du Sud qui nous a quelque peu déçu. D’abord, c’est une grande ville portuaire plutôt sale, sans aucun charme à part les 3 ou 4 collines (‘cerros’) fréquentées par les touristes. Elle semble même être devenue insecure à en croire les nombreux témoignages récents sur le groupe Facebook ‘Français au Chili’ : vols, et même pour l’un d’entre eux, menace avec revolver. Et tout semble se dégrader, sans compter que des graffitis aussi nombreux que moches envahissent le terrain des fresques dont certaines sont de véritables chefs-d’oeuvre.
Même le voitures y passent :
Dans le cerro Conception, des oeuvres en carrelages rappellent quelque peu les réalisations de Gaudi à Barcelone :
Quelques ‘ascencores’ (funiculaires) permettent d’éviter de longs escaliers. Ils sont impressionnants par leur pente, bien que nous les imaginions plus longs. Très pittoresques, ils sont la marque de fabrique de Val Paraison autant que le Street Art. Mais beaucoup sont en panne, renseignez-vous avant.
Manifestement, les bougainvillées adorent le Street Art et se plaisent à Val Paraiso.
Infos Pratiques : Les 3 cerros (= collines = quartiers en hauteur) intéressants sont les cerros Conception (avec notamment le Paseo Galvez), et Alegre juste derrière atteignables par les ascensors Conception et Victoria (qui fonctionnaient lors de notre passage). Le 3ème est le cerro Bellavista atteignable par l’ascensor Espiritu Santu (en panne lors de notre passage, il restait l’escalier ou une rue pentue). Il abrite ce que l’on appelle le ‘Museo à cielo abierto’, musée à ciel ouvert, qui abrite une concentration un peu plus élevée de fresques que dans les 2 autres cerros.
Paradoxalement vos photos donnent envie d’aller visiter la ville. Mais c’est l’œil sensible des voyageurs que vous êtes qui révèle la beauté de ces œuvres murales. Merci à vous deux Julien et Ludo