CELESTUN, un vrai PARADIS CELESTE : Flamands rouges, plats de mer et plage)

5 Novembre 2025 : De Merida à Celestùn (tout à l’Ouest au Nord de la carte), excellente route à seulement 2 énormes nids de poule prêts qui auraient pu abréger notre voyage. Il existe même une belle ligne droite de 30 km avant d’arriver à cet agréable village de pêcheur. Celle-ci ne peut pourtant pas s’aligner, si on peut dire, avec l‘imbattable ligne droite de 170 km parcourue en Basse Californie.

Célestùn s’étire sur une bande de terre située entre la mer et une immense lagune, réserve naturelle très prisée par de nombreuse espèces d’oiseaux :

La star incontestée de ces oiseaux est le flamant rose… qui s’avère d’ailleurs pratiquement rouge ici du fait de son alimentation très riche en caroténoïdes contenus dans les crevettes et les algues. Jugez-en, les couleurs des photos sont naturellement… naturelles :

 

 

Les jeunes flamants sont blancs (ci-dessous côté gauche) car ils n’ont pas encore absorbé assez de caroténoïdes, et leur foie n’est pas assez mature pour les transformer en pigments pour les plumes.

D’ailleurs ici, même les spatules au bec aplati sont roses du fait de leur alimentation, comme les flamants, alors qu’elles sont totalement blanches chez nous (aussi côté gauche) :

Après les flamants roses, nous pénétrons dans un tunnel de mangrove. Rien d’extraordinaire à priori, ces canaux naturels dans la mangrove sont assez fréquents. Mais ici, waouh ! Les arbres racines sont de taille XXL, et surtout, la couleur de l’eau, rouge en ce moment, donne des reflets fantatstques à ce paysage déjà spectaculaire :

On trouve même un cénote dans la mangrove d’où jaillit un peu d’eau. Mais l’eau de la lagune est tellement chargée et rouge que ce l’est pas la saison pour en apercevoir sa profondeur de 8 mètres (contre quelques dizaines de centimètres pour la lagune) :

Beaucoup de termitières squattent les troncs des palétuviers, c’est une spécialité d’Amérique Centrale. Nous en avons vu beaucoup des termitières (Australie, Afrique du Sud...) mais jamais nous n’en avions jamais vu dans les arbres. Pour ne rien vous cacher, ce sont des termites Nasutitermes :

La longue, très longue plage de sable blanc et fin constitue un autre atout pour Celestùn, même si la mer n’est pas claire comme du côté Caraïbes. Au moins, les sargasses ne parviennent pas jusqu’ici, dans le Golfe du Mexique. Portées par les vagues, des milliers de petits coquillages recouvrent le sable fin sur un étroit ruban en limite de marée haute :

En fin d’après-midi, les orages ont envahi le ciel et nous ont offert un coucher de soleil original et spectaculaire :

On allait oublier de vous faire part de notre étonnement en découvrant qu’une diaspora de la Tour de Pise s’était déployée au Mexique : le phare carré de Celestùn ci-dessous en est la seconde illustration après la cathédrale de Mexico (qui penche moins aujourd’hui). Nous pensons que d’autres exemple suivront

Infos pratiques : L’incontournable balade en bateau démarre depuis le Parador Touristico, près du pont sur la lagune. Le meilleur moment est le lever du soleil, pour l’activité des oiseaux et pour l’eau qui fait miroir en l’absence totale de vent. Le guichet n’ouvrant qu’à 8h, vous pouvez directement vous adresser aux pilotes des lanchas qui sont là avant. Le bateau revient à 3000 Pesos, de 1 à 6 personnes. D’où l’intérêt de se grouper pour partager.  La période où vous verrez le plus de flamants roses est Décembre – Janvier. Début novembre, au moment où nous y étions ils commençaient à arriver.

De nombreux restos très sympas le long de la plage proposent quasiment tous d’excellents plats de poissons et fruits de mer frais. Nous avons totalement craqué 2 fois de suite pour le ceviche de chez Juub. Mais Attention ! Tous ces restaurants sur la plage ferment à 18h. Il faut donc se présenter avant 17h-17h30 si l’on veut manger. C’est un peu tôt pour le diner, mais nous l’avons fait, c’était trop bon !

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