7 Octobre 2025 : Campeche constitue une étape agréable pour passer l’après-midi et la nuit après le site d’Uxmal. La ville ancienne tient dans une enceinte rectangulaire, bâtie pour échapper aux attaques de pirates.
Les façades des maisons sont couleurs pastel, et n’ont toutes qu’un seul étage comme à Merida ou Valladolid. Les belles cours intérieures confirment qu’ici, on a les moyens.
Une rue entière est totalement piétonne, et tout cela donne une chouette ambiance.








Il y a pourtant dans ce décor de carte postale un truc qui cloche : ça cloque, côté peinture. Les façades, se délitent et partent en lambeaux un peu partout comme sur les photos suivantes. Pour les photos ci-dessus., nous nous sommes appliquées à choisir celles qui cloquaient le moins. Le Mexique a manifestement un souci de support, que ce soit pour les façades ou pour les routes parsemées de nids de poules (cf § que nous allons écrire sur la conduite et les routes mexicaines tellement c’est chronique). Nous avons vu une façade en train d’être repeinte. La peinture était appliquée sans préparation du support, ni grattage, ni ponçage, directement sur les saletés, mousses et cloques de la couche précédente. Est-ce que c’est la tradition au Mexique ? Merci de nous dire si vous avez des infos pour expliquer ce phénomène.


Nous sommes tombés sur une aussi immense qu’étonnante maquette de la ville, toute en métal, avec ici le Zocalo et sa cathédrale…

… que voici en vrai :


Quant à l’enceinte fortifiée, Vauban a dû se retourner dans sa tombe quand elle a été classée au patrimoine mondial de l’Unesco : c’est un mur simple peu élevé de forme rectangulaire avec un petit bastion aux 4 angles.

