30 décembre au 2 novembre 2025 : Nous redescendons la tête encore dans les nuages du volcan Irazu pour passer la nuit vers Orosi , plus précisément à Cachi (chiffre 2 rouge sur la carte). Nous avons déniché sur la plateforme Expedia une maison toute en bois en pleine nature, car chaque fois que nous avons pu faire cela au Costa Rica, ce fût un vrai bonheur tellement la vie sauvage y foisonne.
Nous avons reçu les instructions la veille tout à fait normalement. Seulement en les suivant, nous finissons dans un cul-de-sac au fond d’une vallée perdue. Et nous ne pouvons appeler notre hôte, puisqu’il n’y a naturellement pas de réseau. Nous retournons donc sur nos pas jusqu’à trouver du signal. Au bout de nombreuses sonneries, notre hôte finit pas nous répondre, mais nous avons du mal à comprendre sa voix qui semble très âgée. Au bout de nombreuses tentatives d’explications, il finit par nous donner RdV devant l’unique restaurant du secteur dont nous avions remarqué le panneau en montant. 10 minutes plus tard, un monsieur de plus de 80 ans arrive dans sa
voiture et nous dit de le suivre. Nous finissons par prendre un chemin qui monte tellement que notre SUV patine pendant 500 m. Arrivé presqu’au bout, il ne veut plus avancer tellement la terre est détrempée par les pluies récentes. Tout rentrera dans l’ordre en une dizaine de minutes grâce à l’aide de Bill, notre hôte. Ouf ! Fin de la partie de Cache-Cache.
Bill nous fait découvrir son magnifique domaine où il est venu vivre il y a une vingtaine d’années. Il n’y avait rien, et comme il était charpentier aux USA, il a construit lui-même sa maison, et ‘notre grande cabane’ : nous sommes émerveillés par le cadre et par la construction très harmonieuse en bois brut. D’immenses baies vitrées donnent la sensation de baigner dans l’exubérante chlorophylle ambiante. Nous décidons même de nous baigner 48 h sans bouger dans cette ambiance apaisante plutôt que d’aller nous baigner dans les ‘Thermales’ d’Orosi. Ces bains thermaux ont fait la réputation de la ville mais les avis y compris celui de Bill sont tellement négatifs sur leur entretien et leur qualité que nous ferons l’impasse au profit de la nature tellement nous nous sentons bien ici.


Et la nature se passe de commentaires :










La »Pura Vida », expression fétiche des Costaricains, qu’il prononcent tous 30 fois par jour au minimum, est un mode de vie proche de la nature. Même si certains lancent »Pura vida » pour détendre l’atmosphère (genre on te promet que çà va arriver dans 5 minutes et qu’au bout de 40 il ne s’est rien passé), l’immense majorité des costaricains sont très sensibles à la nature et à sa protection. La « Pura Vida » représente presque une philosophie de vie, et cela se voit. Par exemple, aucun déchet ne traine nulle part. Tous les jardins sont parfaitement entretenus, et les animaux sont très protégés.
Nous avons donc plongés dans la Pura Vida pendant 48h et ce fut un bonheur, malgré les pluies fréquente et l’humidité omniprésente.
Bien entendu, dans la Pura Vida foisonne également quelques bestioles moins sympathiques comme ce scolopendre très à l’aise dans notre chambre, ou comme les moucherons piqueurs. Etonnamment, les moustiques n’abusent pas de l’omniprésence d’eau pour se reproduire à l’excès.
