JACO, le paradis des JACQOTS, les perroquets ARAS

8 Décembre 2025 : C’est notre dernier jour au Costa Rica, nous prenons l’avion de retour à San José demain matin. Sur la route depuis Quepos, voisin du Parc Manuel Antonio, nous nous arrêtons, attirés par la vue sur la belle baie de Jaco (point rouge sur la carte de droite). En arrière-plan, nous apercevons la grande  péninsule de Nicoya, une grande région du Costa Rica aussi réputée pour ses plages de surf que pour ses routes en mauvais état. Ce qui explique que nous ayons préféré le Sud du pays : nous avions déjà donné au Mexique pour les routes pourries, alors avec les poids lourds d’ici en plus, non merci.

En prenant des photos de la belle (malgré ses nombreux hauts immeubles) baie de Jaco, nous entendons le bruit des aras, que nous avions découvert à Tortuguero.

Nous descendons alors un chemin raide vers la mer en espérant ne pas nous tromper. Nous cherchons pendant 10 minutes dans les arbres mais, rien.

Alors que nous nous apprêtons à remonter, nous en apercevons trois sous les feuillages. Nous ne les avions pas vus car ils sont souvent sur les sommets des arbres. Ils sont immenses (presqu’un mètre) avec une très longue queue. Impossible de les confondre avec d’autres espèces de perroquets, ce sont les plus grands. D’autres viennent les rejoindre en volant. Ils sont désormais 7 Aras Macao (dominante rouge). Les mêmes existent avec dominante bleue ou dominante verte (Aras de  Buffon) :

  

Ils sont encore plus impressionnants en vol :

Nous les observons pendant une heure tellement leurs couleurs sont intenses. Leur stratégie est totalement opposée à celle des paresseux. Ces derniers ne font aucun bruit, se fondent dans le paysage, et se déplacent extrêmement lentement. Les Aras sont très bruyants, très voyants et très vifs. Cette formule de survie semble bien fonctionner puisqu’ils peuvent devenir centenaires. Ils se mettent en couple pour la vie et nous les avons vu souvent se faire des mamours.

En remontant vers la route, nous tombons sur le plus bel écureuil que nous ayons jamais vu. Il doit le savoir, car il a pris maintes poses pour que nous puissions le photographier au mieux :

  

En rentrant sur San José, un dernier cadeau de la nature du Costa Rica, prévisible celui-ci : sous le grand pont de Tarcoles sont fréquemment visibles des crocodiles, et aujourd’hui, il y en a trois. et ils ne sont pas petits :

Alors que cette journée devaient être un parcours de jonction sans intérêt vers l’aéroport, l’omniprésente faune sauvage du pays nous en a encore mis plein les yeux.

L’arrivée sur Alajuela, proche de l’aéroport, nous surprend quelque peu. Alors qu’à travers tout le pays nous n’avons trouvé absolument aucune trace d’insécurité, on se croirait ici à Johannesburg : notre Airbnb se situe non seulement dans un lotissement sécurisé par des gardiens et un barrière de contrôle, mais de surcroît, chaque maison et retranchée derrière d’épaisses grilles métalliques voire même des barbelés :

Infos pratiques : Au point de vue sur la bais de Jaco, n’hésitez pas à descendre sous les arbres vers la mer. Nous avons aperçus de nombreux Aras autour de Jaco et ce coin-là en particulier semble les attirer à cause des arbres dont ils apprécient les fruits.

Vous ne pouvez manquer le pont de Tarcoles à une trentaine de kms au Nord de Jaco. De nombreuses voitures s’y arrêtent espérant voir les crocodiles en-dessous. D’où un ralentissement, voire un bouchon chronique et l’apparition de boutiques de souvenirs juste à côté.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *