COSTA RICA : Notre ZAPPING, ce que nous avons ADORE et moins AIME

9 Décembre 2025 : A l’heure de quitter le pays avec regret, voici nos impressions à chaud sur ce séjour de 2 semaines au Cost Rica :

Nous avons adoré :

* La Nature : comme beaucoup de voyageurs,  nous sommes venus pour cela, et nous n’avons vraiment pas été déçus. La vie sauvage est omniprésente. A tel point qu’il n’est pas indispensable de faire beaucoup de Parc Nationaux ni de réserves, pour profiter de ce foisonnement de vie. Nous vous conseillons de dormir dans des hébergements en pleine nature et vous verrez énormément d’animaux. Pour notre part, nous y avons vu bien plus d’oiseaux en particulier en dehors des Parcs qu’à l’intérieur. Nous vous donnons à la fin de l’article quelques adresses

* Les Ticos : Ils sont très cools, joyeux, très serviables. Ils se mettent en quatre pour vous aider, vous indiquer le chemin… Nous avons également apprécié leur état

d’esprit par rapport à la nature : l’immense majorité des Costaricains que nous avons rencontrés étaient fondamentalement convaincus de l’importance de la vie sauvage et de la nécessité de la protéger.

A noter que ce pays qui ne possède ni ressources minières, ni pétrolières dispose du plus haut PIB/habitant d’Amérique Centrale (avec le Panama et les revenus colossaux de son canal). Son PIB/hab (6 fois celui du Nicaragua et du Honduras voisins) s’avère même nettement supérieur à celui du Mexique qui regorge pourtant de pétrole et de ressources minières car la corruption y est bien moindre. Ici, chaque habitant vit dans des conditions satisfaisantes. Nous n’avons pas vu un seul taudis, alors qu’ils pullulent au Mexique. Depuis la suppression de l’armée en 1948, les investissement des crédits militaires sont investis dans l’éducation et le social. Tous les habitants bénéficient d’une Sécurité Sociale Universelle (soins gratuits ou à coût très faible), probablement la meilleure d’Amérique Latine.

* Nous avons trouvé leurs billets de banque magnifiques :

* L’absence de trous et de topes invisibles (ralentisseurs) sur les routes principales. Quel bonheur, quelle détente après le Mexique !

*  Avocats, ananas (dont le Costa Rica est le champion), mandarines, maracujas et autres fruits tropicaux son sublimes puisqu’ils n’ont pas subi les affres du transport et des frigos.

Nous avons moins apprécié :

* Les camions : Pour un pays qui se vante de manière globalement justifiée, d’être le champion de l’écologie, le nombre de poids lourds aussi énormes que polluants constitue une aberration. Etonnamment, comme nous l’avons constaté en Australie et en Nouvelle-Zélande, le réchauffement climatique et la transition énergétique ne sont pas des préoccupations majeures, ici, contrairement à la protection de la nature.  En Europe, nous sommes moyens dans tous les domaines de l’écologie, au Costa Rica, c’est l’excellence pour la protection de la nature, mais on rase la moquette pour la lutte contre le réchauffement climatique. Pour ne rien arranger, les chauffeurs font ce qu’ils veulent sur la route, et le plus gros a toujours raison.
* Les autoroutes à péages, sont en fait des routes à péage (photo de droite) où l’on ne peut pas souvent doubler. Si on se prend un camion lent, on fait du 20 km/h pour une éternité. La seule véritable longue autoroute que nous ayons vue se situe entre Puerto Limon et Guapiles et elle est gratuite. Allez comprendre ! Ceci dit, cette autoroute s’avère quelque peu spéciale : les demi-tours y sont autorisés, la voie de gauche peut s’arrêter brusquement pour permettre un tourne-à-gauche, les poids lourds stationnent parfois carrément sur la file de droite et même de gauche (oui, le camion de gauche ci-dessous est aussi en stationnement !), et les piétons peuvent traverser…. Nous conseillons aux membres de la prévention routière de ne pas emprunter cette autoroute, ils risquent la syncope. Ici, mieux vaut ne pas dépasser les 80 hm/h sur autoroute… 

* Beaucoup de ponts sont à une seule voie, même parfois sur des routes principales. Le rétrécissement provoque soit des bouchons, soit impose un arrêt alors qu’on peut rouler entre 80 et 100 km/h.

Quelques tuyaux :

* Les ATM (Distributeurs de billets) ne sont pas le point fort du Costa Rica. Certains distributeurs retirent l’argent de votre compte alors que les billets ne sont pas sortis. Et vous pouvez réclamez, vous ne récupèrerez rien. Encore mieux : certains ATM de la Banco de Costa Rica avalent carrément votre carte si elle ne leur convient pas, et elle sera détruite pour des ‘raisons de sécurité’. De nombreux voyageurs l’ont réclamée à la banque, ils ne l’ont jamais récupérée !!! Les seuls ATM que nous ayons trouvés fonctionnant bien et ne prenant pas de commissions (exorbitantes chez certaines banques) sont ceux de la BCR. Si vous n’en trouvez pas, retirez le maximum à chaque fois dans les autres ATM, car les commissions sont fixes. Ainsi vous si vous ne retirez que 70 €, votre commission, qui pourra être de 7€, représentera 10% ! Du jamais vu dans nos pérégrinations autour du monde. En général, vous pouvez retirer au moins 350 €, la commission de 7 € ne représente plus que 2%, ce qui s’avère bien plus raisonnable.

* Les distances sont courtes dans ce petit pays et les routes principales sont excellentes, mais les temps de trajets sont généralement très longs. Bouchons chroniques dans toute la région de la capitale, (Plaine Centrale), camions omniprésents, travaux, accidents fréquents, ponts à une voie. Pour les temps de trajets comme pour le reste, Waze s’avère plus fiable que Google au Costa Rica et les Ticos l’utilisent en masse. ATTENTION pour votre vol retour : prévoyez très large en temps à cause des bouchons infernaux autour de l’aéroport de San José.

* De nombreuses localités portent le même nom. Préciser la région aux GPS ou dans les terminaux de bus peut éviter quelques mauvaises surprises. Juste deux exemples qui concernent des destinations où vous irez probablement : Puerto Viejo (Régions de Saraniqui ou Talamaca), La Fortuna (Régions de Alajuela, Guanacaste, et San José).

 

Quelques adresses au milieu de la nature pour profiter de la faune et la flore sauvage : 

Vers Puerto Viejo de Sarapiqui : Casa Sol sur Booking; Le matin, beaucoup d’oiseaux colorés dont des toucans, des chachalacas… viennent prendre le petit déjeuner dans le jardin et les palmiers voisins. Le vôtre en sera magnifié. L’adorable voisine Sonia nous a aidé à les voir et les reconnaître

A Cahuita : Aché Bungalows sur AirBnB – Hôte très arrangeant Leandro. 4 adorables bungalows 100% bois.

Vers Turrialba pour le rafting sur le Pacuare : Finca Tres Equis  Gîte à la ferme. Une grande et confortable cabane en bois

Vers Orosi à Cachi secteur Peñas Blancas : Chez Bill sur Expedia. Pas facile à trouver (demandez le restaurant Truta Fuente, montez 100 m après et prendre chemin qui monte raide sur la droite avant le petit pont). Tout au bout, en pleine nature une belle et confortable maison de bois vous attend. Pas de gros animaux, mais des papillons et une flore remarquable. Nous sommes restés un jour de plus que prévu dans ce paradis vert.

A Quepos – Parc Manuel Antonio : Jungle Condo Pool and Gardens (repéré Chaman sur Google maps) sur AirBnB. Une petit ensemble de maisons très agréables et confortables autour d’une piscine avec petit spa en bordure de la jungle fréquentée par singes et iguanes entre autres.

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