De CABO SAN LUCAS à SAN JOSE del CABO

 16 Octobre 2025 : Nous venons de passer presque 2 semaines en Basse Californie et nous avons quasiment tout le long été seul. La Basse Californie est un joyau encore partout à l’écart du tourisme de masse, comme des voyageurs individuels… Partout, oui, SAUF la côte Sud de Cabo San Lucas à San José del Cabo. Car là, l’ambiance s’inverse totalement : orgie de béton, indigestion d’hôtels de luxe ‘All inclusive’, et bateaux de croisière obèses :

Qu’avons-nous été faire dans cette galère pour ‘Gringos’ où tous les mexicains vous parlent en Américain avant que vous n’ayez ouvert la bouche. C’est que la côte y est vraiment magnifique sur les quelques mètres carrés encore vierges.  Le premier  espace préservé tant bien que mal de la pression immobilière est le cap de San Lucas. Nous réussissons à trouver un petit bateau parmi le train interrompu d’embarcations quittant la marina. Et dire que nous pensions qu’à 13h nous serions tranquilles, tous les All inclusive étant à table !

Devant une petite plage, des centaines de poissons se ruent vers le bateau. Et cela ne loupe pas : le pilote nous propose de les nourrir. Nous refusons, alors il lance lui-même la nourriture par dessus bord…

Mais en arrivant à la pointe, beaucoup moins de bateaux et nous pouvons profiter de ce lieu magnifique.

 

La grotte des pirates dont l’entrée est parfaitement invisible depuis la terre :

Ce cap constitue le point de rencontre entre les eaux calmes de la mer de Cortès appelé également golfe de Californie et celles du Pacifique, plus agitées. Le charme des lieux fait qu’une petite plage côté calme nommée ‘plage des Amoureux’, communique avec la plage côté agité (cf. ci-contre). Devinez comment s’appelle cette dernière : la ‘plage des Divorcés’. Bien vu !

Voici donc à gauche ‘la plage des Amoureux’  et à droite la ‘plage des Divorcés’ :

   

De retour à la marina, spectacle ahurissant : 2 otaries grimpent tout à tour sur l’arrière d’un bateau de pêche au gros (activité dont les Nord-Américains raffolent et qui s’est surdéveloppée ici) pour réclamer à manger au pécheur. Moment à la fois superbe et attristant car l’espèce est devenue dépendante de l’homme : plus de 100 otaries vivent dans l’immense marina de ce que leur jette les Américains.

 

Au retour vers San José, nous profitons d’une plage superbe, une des seules relativement préservée du béton ambiant, la plage de Santa-Maria :

Eau turquoise limpide, pas trop fréquentée, petite crique de rêve, et beaux poissons amicaux :

 

 

 

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