POPOCATEPELT : Le célèbre VOLCAN de 5426 mètres de la banlieue de MEXICO est en COLERE

22 Octobre 2025 : Ah le Popocatepelt ! Avec un nom pareil, associé à son acolyte le lac Titicaca, il a marqué des générations d’écoliers en cours de géo. Comme nous étions au lac Titicaca lors de la saison IV du tour du monde, il nous restait à découvrir ce volcan mythique.

En atterrissant sur l’aéroport de Mexico, nous avions déjà aperçu le Popocatépetl (le cône qui fume au fond) et l’Iztaccihuatl (la crête de même altitude quasiment à gauche) avec le col du Paseo de Cortès entre les deux, notre objectif d’aujourd’hui :

Bien qu’à 70 km seulement du centre historique de la mégalopole de Mexico (50 km de long), nous n’avons trouvé aucune info pour savoir comment nous y rendre. Alors nous partons à l’aventure, avec simplement quelques indications de l’I.A. Copilot, celle qui nous a parue la plus crédible de toutes (cf. infos pratiques ci-dessous). Dès que nous quittons en bus l’interminable urbanisation, surgissent les petits volcans…

… et les grands : en premier le volcan Iztaccihuatl, que nous appellerons désormais Iza pour nous simplifier la vie car nous n’avons jamais réussi à le prononcer correctement… et pour rendre hommage à notre copine Iza. Iza est simplement séparé de son frère le Popocatépetl par le Paseo de Cortès. C’est ce col que Cortès a franchi pour découvrir, la plaine abritant la capitale lacustre de l’empire Mexica  : Tenochtitlán. Il s’empressera de la détruire totalement pour fonder Mexico par-dessus.

Iza est en forme de crète contrairement au Popocatépetl qui lui s’approche du cône parfait. Elle dessine une forme remarquable. La voyez-vous ?

C’est une femme allongée (Iza ?). La tête est à droite, les pieds à gauche. Ce sont les Mexicains qui l’affirment en tous cas. Dans la foulée apparaît sa majesté Popocatepetl, presque totalement dégagé, ce qui est plutôt rare :

Nous atteignons plus rapidement qu’espéré les 3600 m du Paseo del Cortès grâce à l’Uber d’Omar depuis le Terminal de Bus d’Amecameca. Et là, miracle,  les 2 volcans se dévoilent de près, à droite sa majesté Le Popocatépetl :

Et à gauche, Iza (  ou l’Iztaccihuatl) de profil, soit la ‘tête’ :

Même si le panache de fumée au sommet du Popocatepetl s’avère très réduit ce matin, celui-ci est toujours en colère, et son accès est interdit. Nous ne pouvons aller plus haut, car pas question de faire comme quelques inconscients qui parviennent au sommet après avoir graissé la patte aux gardes et aux policiers. C’est que Sa Majesté peut être violente, comme en témoignent les images des caméras de surveillance de 2019 par exemple :

  

Compte-tenu de la météo plus clémente que prévu pour le moment, nous nous arrangeons avec Omar pour qu’il nous amène au départ du sentier de la cascade d’Apatlaco. Sur les cartes, la route que nous avons empruntée pour monter au col redescend de l’autre côté vers la cascade. Or elle devient d’un coup une piste défoncée. Omar nous confirme  ce que nous pensions tout bas : la corruption a fait que les crédits destinés à la route sont passés dans les poches des élus et responsables. Nous avions déjà rencontré ce phénomène sur la route menant à Cabo Pulmo en Basse Californie lorsque la route s’est arrêtée d’un coup au milieu de nulle part. Nous parvenons tant bien que mal en 1/2h au bout des 5km de piste. Départ pour une petite randonnée jusqu’à la cascade d’Apatlaco. La balade vaut surtout par le chemin dans une nature originale dans un cadre grandiose, plutôt que par la cascade en elle-même :

 

  

Nous serons quasiment seuls tout le long, ce qui est surprenant à 2h de route d’une mégalopole de 23 millions d’habitants. Omar nous précisera que les WE, il y a plus de monde.

Infos pratiques : Nous n’avons trouvé ni sur le Routard, ni sur les groupes des réseaux sociaux d’infos pour atteindre la base du Popocatépetl. Seule les I.A. nous avaient donné des infos, pas toujours concordantes ni fiables. Mais nous avons compris qu’il fallait dans un premier temps atteindre Amecameca en bus. Alors nous tentons le coup.  Métro jusqu’au la station San Lazaro puis Terminal de bus de l’Est appelé (TAPO) type aérogare circulaire. Puis bus Volcanes (40 pesos soit 2€ relativement confortables et fréquents genre toutes les 1/2h) ou bus Sur (45 pesos, plus confortable, moins fréquent), Direction Amecameca, petite agglomération au pied des volcans. De là, pour monter au Paseo de Cortès à 25 km, l’I.A. et la cheffe du terminal nous indiquent de tenter de prendre un peu plus loin un taxi collectif… dont on ne sait pas quand il partira, ni surtout quand il redescendra. Alors nous tentons Uber… et cà marche ! En 4 minutes, Omar (et pas Mozart) est là et nous amène pour 110 pesos presque 1 000 mètres plus haut en trente minutes, au pied des deux volcans, au Paseo de Cortès. En route, il nous confirme que non seulement les accès au Popocatépetl, mais aussi celui menant à la Joya, sur le chemin vers le sommet d’Iza sont fermés à cause du risque de réveil des volcans. Alors nous négocions avec lui qu’il nous amène au refuge d’Apatlaco au départ du sentier menant à la cascade du même nom et qu’il nous y attende 1/2h pour nous redescendre ensuite à Amecameca. Nous tombons d’accord pour 350 pesos supplémentaires.

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