SARAPIQUI

21 Novembre 2025 : Tout juste arrivés du Mexique au Costa Rica, nous fuyons la très encombrée région de la capitale San José. Nous affrontons des hordes d’énormes camions (surprenant dans le pays champion de l’écologie) pour passer la nuit dans une petite maison dans la prairie au milieu de la jungle. Nous sommes proche du village de Puerto Viejo dans la région de Saramiqui (N°4 sur fond jaune sur la carte, à une bonne centaine de kms au Nord de San José).

Au réveil, nous prenons notre petit déjeuner au milieu d’un festival d’oiseaux multicolores. Le Costa Rica est réputé pour sa biodiversité. D’entrée, nous sommes convaincus :

 

 

 

 

De plus gros modèles sont également présents, comme les toucans, aux becs de couleurs différentes

 

… ou comme les chachalacas, sorte de dindon taille mannequin aux plumes arrières en éventail :

 

Puis direction la réserve de La Tirimbina. Pour y  accéder, il faut franchir l’un des plus longs pont de singe de la planète (265 m). La passerelle de Namche Bazar au Népal, ne faisait  »que » 140 m  :

Etonnamment, nous ne verrons pas un seul oiseau dans cette réserve, alors que nous étions presque envahis devant notre petite maison dans la forêt. Nous ne verrons aucun gros animal non plus…. sauf une rareté étonnante :  un Oso Hormiguero ou Fourmiller. Il ne s’agit pas tout de même du Fourmiller Géant (ci-dessous) qui ne peut s’admirer quasiment que dans le Pantanal au Brésil. Ceux du Costa Rica ont semble-t-il disparu. Les derniers aperçus l’auraient été dans cette réserve de Tirimbina.

Après nous être demandés s’il s’agissait d’un opossum, Internet nous a confirmé que nous avions affaire un fourmiller Tamandua Tridactyle. Il ne nous calcule pas, grimpe sur le tronc d’un arbre pourri, arrache le bois qui tombe par terre pour avaler les fourmis. Lorsqu’il arrive au sommet du tronc, nous pensons qu’il va redescendre et que nous allons l’admirer d’encore plus près. Et bien non ! Il s’accroche à une branche voisine toute fine et se déplace de branches en branches, à 15 m au-dessus du sol, presqu’aussi à l’aise qu’un singe. En regardant de près ses pattes, nous comprenons que cette facilité provient probablement d’une énorme griffe au centre bordée d’une griffe plus petite de chaque côté (nous n’étions pas encore au courant de son côté tridactyle).

Après avoir été passionné pendant 30 minutes par le fourmiller, nous franchissons une seconde passerelle. Elle permet de savourer la forêt par le dessus :

et cette forêt s’avère vraiment impressionnante :

  Nous découvrons 2 fourmilières au comportement stupéfiant. La chaîne de fourmi ramenant des feuilles découpées d’un arbre particulier, fait plus de 100 m à chaque fois !

Difficile de rendre le phénomène en photo car les fourmis ne sont pas géantes comme celles aperçues plus tôt. Le cheminement incessant des ouvrières se situe à droite du tracé jaune ci-contre, la dernière dizaine de mètres avant de monter sur l’arbre aux feuilles spéciales pour les fourmis.  .  

Avez-vous déjà vu un balisier à poils ? Autrement dit, cette fleur classique des bouquets tropicaux (ci-dessous à l’entrée de la réserve), peut-elle être pourvue de poils ?

Nous découvrons aujourd’hui que oui :

  

Cette rainforest continue de nous impressionner malgré la rareté des animaux. Avec ces arbres à racines apparentes, ce Coiba à la fois énorme et immense (au centre ci-dssous), et ces palmiers dont une seule palme est rouge, toues les autres restant vertes.

    

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