10 Octobre 2019 : Nous quittons Third bridge, au plus profond de la réserve de Moremi, au plus loin de la terre pénétrant dans le delta de l’Okawango. c’est en principe l’endroit om nous devons voir le plus d’animaux. Mais la sécheresse exceptionnelle est passée par là. La quasi -totalité des animaux ont migré vers le Nord, à la recherche d’eau. Sur cette vue aérienne, on distingue nettement la »poêle » du delta avec son manche issu de l’angle Nord-Ouest en haut à gauche. Le fleuve disparait ensuite dans le sol dans d’innombrables bras. Ceci est en saison normale alors que nous arrivons au moment où le niveau d’eau n’a jamais été aussi faible. Il ne reste quasiment plus que la queue de la poêle et la rivière Khwaï.
Après avoir vu tant d’animaux jusqu’ici, nous ne voyons donc rien à part un magnifique Jabiru, la plus grande espèce de cigogne avec les marabouts :
… quelques phacochères toujours aussi étonnants qui ont l’air en escarpins à l’arrière, et toujours à genoux pour brouter à l’avant :
Sans la menace de l’eau, les termitières se portent bien du coup :
Quelques gnous et zèbres égarés sont encore présents :
Nous ne verrons absolument aucun animal à part quelques éléphants de Xini jusqu’à la South Gate de la Moremi Reserve
Il nous reste 2 épreuves pour rejoindre Maun, la seule petite ville de toute la région du delta de l’Okawango. D’abord une piste poussièreuse à souhaits…
… et une tradition Botswanaise originale qui consiste à mettre ses pieds sur une sorte de paillasson humide :
Un tapis sacré ? Un rite de l’eau ? Une danse de la pluie ?
Non, barrière sanitaire. Alors nous pensons en avoir compris le concept : il est important d’empêcher la transmission de maladies entre les espèces domestiquées et les espèces sauvages de l’Okawango. Pour la mise en oeuvre, beaucoup de choses nous ont échapées car les pratiques n’ont jamais été les mêmes dans les 5 ou 6 barrières que nous avons traversées. Tous les véhicules sont stoppés et tous les passagers doivent tremper leurs chaussures dans un liquide désinfectant à l’odeur plutôt désagréable. Mais parfois, en plus, on a aspergé nos roues de produit. Une fois, on a aussi dû sortir toutes nos chaussures de nos bagages pour les tremper. C’était dans la toute petite voiture pour traverser la frontière du Bottswana et nous n’avons jamais réussi à remettre tout correctement pour fermer le coffre.
Après 2 jours de récupération et de ravitaillement à Maun, avec toujours des animaux même au centre ville, nous retrouvons la route bitumée, rectiligne et en bon état sur 500 km, jusqu’à la frontière Botaswana / Namibie :
Peu avant Ghanzi, nous nous arrêtons dans un petit hameau, accueillis par des enfants :
Nous avons droit à un joli ballet d’autruches avant d’arriver à la frontière :