24 au 26 Septembre 2018 : Après le haut tour au Batur, retour à Amed pour un tour autour du Liberty, une épave américaine de 120 m de long torpillée par un sous-marin Japonais pendant la seconde guerre mondiale. Elle était échouée sur la plage de Tulamben, et le tremblement de terre lié à l’éruption du volcan Agung tout proche l’a poussée dans la mer en 1963. Depuis, elle de décompose au gré des secousses sismiques : la dernière, il y a un mois à Lombok l’a encore fait bouger. L’épave gît entre 5 et 28 mètres de fond, tout près de la plage et attire gorgones et poissons.
» Je suis inquiet, Tchang n’est pas là »
« Mais tu es bigleu ? C’est le 12 456 ème en partant de la droite »
Etonnants poissons clowns noirs avec juste la tête rouge devant leur anémone favorite, qui disparait totalement dès qu’on la caresse.
Notre coup de cœur pour Amed est également lié à la multitude de jukungs, ces élégants bateaux de pécheurs qui ont une allure d’araignées d’eau sur la mer quasiment toujours plate ici. La succession de plages à partir d’Amed en est littéralement recouverte. Et le poisson constitue ici l’alimentation de base. Attention toutefois, peu en parlent (pas bon pour le tourisme ?) mais pourtant, elle est bien présente ici aussi, comme aux Antilles : la ciguatera, cette algue toxique qui empoisonne les poissons et ceux qui les mangent. Eviter de manger les viscères où la toxine se concentre et les prédateurs comme les barracudas, qui étant en haut de la chaine alimentaire accumulent la toxine. Deux Australiennes en sont mortes pendant notre passage à Bali.
Au revoir Bali, nous reviendrons car nous avons bien cartographié les lieux de cultes de Tourismdemas (cf § « ‘Bali, l’autre coté de la photo Facebook ») pour les éviter encore plus la prochaine fois pour profiter de ton accueil, de ta culture, de ta nature et de ta douceur de vivre.