Elephant Land à SENYATI

6 octobre 2019 : C’est le grand jour : Le Land Cruiser que nous avons loué en Namibie, devrait arriver ce matin  en one way depuis Windhoek. Nous n’avons pas de nouvelles depuis plusieurs jours… et il est bien là, immense, en très bon état pour 90 000 km. Près de 2h pour toutes les explications du loueur (compresseur, téléphone satellite, passage en  mode 4×4 low…) qui nous seront fort utiles puisqu’aucun de nous 4 n’a jamais conduit de 4×4 sur des pistes de sable.

  Nous nous ravitaillons au supermarché voisin de la frontière : ce n’est pas tous les jours qu’on achète 50 L d’eau minérale (qui ne suffiront pas)

Direction Senyati Camp à une vingtaine de km et un peu de piste. Nous avions choisi cette étape pour voir les éléphants qui viennent au waterhole. Mais aussi pour nous entraîner un peu avec le 4×4 avant de nous lancer  dans le grande traversée car ni Rémy ni Philippe n’en ont déjà conduit.

On passe devant une impressionnante file double de camions qui attendent le passage à la frontière :

Au départ de la piste pour le Senyati camp, on installe les locks des roues facilement pour le passage en 4×4, mais la poignée de vitese 4×4 est très dure voire grippée. Nous nous retrouvons quoique nous fassions au point mort tout le temps. On finit par réussir à redémarrer. Ouf ! Mais le problème c’est que l’on n’a pas compris pourquoi ! La conduite dans le sable est un peu olé olé mais çà passe…

Notre place est sympathique avec salle de bains, wc, évier et l’incontournable BBQ, emblème de l’Afrique Australe :

On installe les tentes avec quelques difficultés (mais le savon est miraculeux pour les fermetures éclair qui bloquent)

Une fois rassurés sur l’installation pour la nuit, nous descendons à quelques mètres de là vers le trou d’eau voir les éléphants et là, c’est le grand festival. Ils vont défiler en continu. Au moins 200 dans la soirée, par groupes.

Une femelle et son tout petit de moins d’un mois va se disputer avec une autre femelle manifestement dominante qui veut garder la source pour elle seule. Puis elles semblent se réconcilier et ne se quitteront plus :

 

On découvre par hasard l’astucieux passage souterrain qui mène juste devant le waterhole :

La vue est magnifique et impressionnante : certains éléphants tournent juste au-dessus de nos têtes pour aller boire.

Infos pratiques : Voir les éléphants de si près, et aussi nombreux au Senyati camp, a été une expérience inoubliable. On ne peut que vous le conseiller : il vaut vraiment mieux réserver très en avance par internet, car il y a peu de places. Par l’agence Sud-Africaine Temba (http://www.satourguide.co.za/cgi-bin/rez60load.pl?0116/av0116.html), cela marche bien mais c’est sensiblement plus cher que directement… mais cela marche moins bien (senyatisafaricamp@gmail.com)

Quoi prévoir pour la traversée Maun – Kasane par la piste : 2 roues de secours, pelle et tapis de désensablement (bien plus pratique et efficace que les plaques), téléphone satellite en cas de pépin, la carte Maps me téléchargées qui nous a été extrêmement utile, assez fiable et suffisante (nous n’avons pas utilisé de GPS)

Combien d’eau emporter ? Nous avions prévu 2,5 L/jour/personne d’eau minérale en plus du bidon de 20 L pour la vaisselle. Il nous en a manqué vu la chaleur écrasante que nous avons subie à certains endroits. On vous conseille donc près de 3 L/jour/personne.

Conduite 4×4 : on a vite compris, à nos dépens, un truc que nous ne lâcherons plus tout le long : dans le sable profond (deep sand), aller le plus à fond possible. L’autre truc que l’on intègrera par la force des choses est qu’il ne faut pas insister dès que çà patine : passer tout de suite en 4×4 low, si çà ne suffit toujours pas, reculer un peu si possible pour prendre de l’élan. Si là ça coince encore, ne toujours pas insister et sortir la pelle voire le tapis de désensablement.  Avec juste ces quelques principes, nous ne sommes jamais restés stukés (collé, planté) au Botswana. Cela nous est arrivé une seule fois en Namibie, sur une piste tortueuse et en forte montée où il n’était pas possible d’aller à fond dans le deep sand. Mais la pelle et le tapis ont vite suffi ensuite.

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