ILE des PINS : PIROGUE et RANDO vers la baie d’ORO

Octobre 2023 :  ce matin, nous partons pour  LA sortie à faire sur l’île des Pins. Jean-Roch, un piroguier du village de Vao, nous amène depuis la baie St-Joseph à travers la superbe baie d’Upi.

Nous partageons la pirogue avec une pétillante petite Mady  qui fait le tour du monde avec ses parents. Elle nous fera  » The Voice Kids  » pendant la traversée.

Nous prenons d’abord un chenal où les tortues abondent. Mais impossible de les prendre en photo avec la réverbération de l’eau. Le chenal débouche sur la baie d’Upi, avec ses rochers caractéristiques qui font un peu penser à la baie d’Along. Le soleil est encore masqué par les nuages comme souvent le matin ici. En pointillés, le trajet en pirogue, en trait plein, le trajet à pieds.

 

Nous l’avions survolée en avion juste avant l’atterrissage, et avec le soleil, le bleu turquoise la rendait encore plus magique ;

D’autres pirogues apparaissent loin derrière nous. Leur voiles semblent nous indiquer de tourner à droite :

Une fois parvenus au fond de la baie d’Upi, Jean-Roch nous débarque er nous indique le départ d’un sentier dans la forêt :

Après 30 minutes de marche, nous débouchons sur une étendue d’eau vaseuse. La piscine naturelle serait-elle passée de turquoise à marron avec la marée ou autre ? Nous finissons par comprendre qu’il faut traverser et marcher encore 10 minutes pour l’atteindre, et effectivement, le turquoise est au rendez-vous :

Après le snorkeling dans las piscine naturelle nous suivons la rivière de sable, un étonnant bras de mer totalement à sec à marée basse :

 

Il débouche sur la baie d’Oro,  et nous découvrons un lac de carte postale :

 

Après un délicieux arrêt ‘glaces’ au Kougny, nous poursuivons en contournant par la mer dans 50 cm d’eau la clôture du Méridien. Et là, Phi retire son pied juste avant de marcher sur un tricot rayé. Ce n’est pas un pull abandonné, mais un serpent d’un mètre de long environ. Son venin est mortel, dix fois plus toxique que celui du cobra royal et pourtant, il ne

terrorise pas les Calédoniens. En effet, la légende veut que sa bouche soit tellement petite que le seul endroit où il peut mordre est la peau entre les doigts. En réalité, il peut ouvrir la gueule à 180°, et donc mordre où il veut. S’il y a peut d’accidents mortels, c’est qu’il n’est agressif que lorsqu’il se sent menacé comme lorsqu’on lui marche dessus… ce qui vient d’arriver à un Australien aux îles Gili, sauvé in extremis à l’hôpital de Bali. Phi est finalement heureux que l’eau est été limpide comme l’air.

Nous terminons par le pont original du Méridien sous lequel passe un énorme banc de sardines que des Kanaks pêchent à l’épervier :

 

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