De SESRIEM à WALVIS BAY

 19 Octobre 2019 : Après le petit déjeuner devenu traditionnel, nous décollons pour 360 km de piste que l’on nous avait annoncé mauvaise et qui sera plutôt en fait plutôt bonne. Comme toujours, cela dépend du délai écoulé depuis le dernier passage de la niveleuse. Beaux paysages d’îlots.

On ne s’arrête même pas au mythique carrefour de Solitaire qui n’a plus rien de solitaire :

Passage du Tropique du Capricorne et rien ne change au niveau climat que l’on aimerait bien voir devenir tropical.

Contrairement aux cols des pistes qui vont vers Windhoek, ceux vers Walvis Bay n’ont rien de cols. Heureusement qu’il y a un panneau pour les signaler.

Nous assistons à une épreuve de VTT en plein désert : sur une cinquantaine de kilomètres de piste poussiéreuse, des cyclistes de tous âges pédalent sous la chaleur écrasante au milieu de rien, arrivent nulle part, puis font demi-tour pour rejoindre leur point de départ. On ne comprend pas vraiment l’intérêt du concept mais on les encourage à chaque fois qu’on les dépasse, ce qu’ils semblent apprécier. Du coup, cela atténue notre mauvaise conscience de les asphyxier de notre poussière motorisée.

Traversée du Canyon du Kuiseb  mais pas de quoi écrire à ses parents pour le spectacle. 

Pause avec apéro jus de fruits frais : notre frigo marche bien désormais et c’est sacrément appréciable :La piste entre le Kuiseb Canyon et Walvis Bay s’adoucit.

En arrivant sur Walvis Bay, nous perdons 15 °C en moins de 10 km. Quel pays ! Nous sommes montés de 150 km vers le Nord, nous sommes descendus de 1 000 m et la canicule s’est transformé en besoin de petite laine. La faute au courant marin remontant de l’Antarctique le long de la côte.  Jusqu’à la mer, nous n’avions croisé le moindre soupçon de cumulus, et là nous sommes accueillis par une barrière nuageuse rectiligne parallèle à la côte s’arrêtant net en arrivant sur la terre.

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