Jours 16 & 17 – Road Trip : WELLINGTON -> Parc National TONGARIRO : en ROUGE et VERT

5 & 6 Décembre 2023 : Jours de pluie de pluie qui s’enchainent sur tout le Sud l’ile du Nord. Nous profitons de ces 2 jours pour tracer vers le Parc National de Tongariro, car nous avons espoir d’y retrouver le soleil le jour suivant. Jours de pluie = Jours standards ici. La preuve, tout est vert, du sol au plafond.

Les moutons se régalent dans une herbe bien grasse, presque aussi haute qu’eux parfois. On vous garantit qu’ici, aucun mouton n’est élevé en batterie et pourtant ils sont 30 millions, soit 6 par habitant !

Mais nous voyons également énormément de vaches, noires en majorité. Il n’y en a pourtant que 3 environ par habitant, ce qui demeure impressionnant.

Après la visite du musée Te Papa, nous comprenons mieux le paysage. A l’arrivée des Maoris depuis la Polynésie, autour des années 1300, toute la Nouvelle-Zélande était recouverte de forêt dense comme celle de gauche ou en arrière-plan ci-dessous. Ils en ont brulé presque la moitié, pour cultiver sur brulis notamment. Avec l’arrivée massive des colons Européens dans les années 1800, c’est presque l’autre moitié qui a disparu pour l’élevage. Et il faut dire que lorsque les ‘Kiwis’ déboisent, ils ne font pas dans le détail (cf. photo de droite). Et déjà à l’époque, ce n’était pas ‘Combien de divisions ?’ mais  ‘Combien de troupeaux ?’

La photo de cet arbre survivant tout seul au sommet de sa butte résume bien l’histoire du pays aujourd’hui recouvert presque entièrement de pâturages, hormis les forêts de la West Coast au Sud.

 

Un petit peu de blanc des moutons, un peu de blanc des cascades, un peu de blanc d’arbres en fleurs étonnants, mais le vert reste omniprésent :

 

A dire vrai, nous aurons également droit à de nombreuses touches de rouge fluo. Nous ne vous avons pas encore parlé de la passion des Néo-Zélandais pour les cônes, ceux des travaux routiers. Difficile dans ce pays de rouler plus de 20 km sans tomber sur des travaux. Nous battrons notre record entre Whanganui et Tongariro où nous mettrons 3h pour faire 120 km avec une douzaine de chantiers dont 7 avec feux de 3 à 5 minutes d’arrêt chacun.

Si vous voulez faire fortune chez les Kiwis, montez une usine de cônes routiers, ils en raffolent. Déjà, leurs chantiers sont innombrables car il semble qu’ils sous-dimensionnent l’épaisseur des chaussée et passent donc leur temps à réparer avec des rustines. Second facteur qui nous pousse à considérer le cône rouge comme une espèce invasive : le moindre chantier en consomme tout un troupeau, car ils les disposent très rapprochés, et sur des longueurs interminables :

En arrivant au Parc National de Tongariro, nous découvrons les célèbres volcans, décors du ‘ Seigneur des Anneaux ‘, et surtout, nous retrouvons espoir de pouvoir réaliser LA randonnée magique le lendemain : l’Alpine Crossing.

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