TERAÏ, TERRE Acceuillante

18 Octobre  :  Notre vol Katmandu-Nepalgunj est somptueux car nous longeons l’Himalaya bien dégagé. Allez, on s’en remet une petite louche, on ne s’en lasse pas, cette fois c’est la région des Annapurna avec le célèbre Machhapuchhare à droite et l’Annapurna I (8 091 m)  la tête dans les nuages ci-dessous :

Ci-dessous, l’Annapurna II (7864m) à droite et l’Annapurna IV (7525m) à gauche.

Nous retrouvons enfin dans le Teraï le Népal que nous avions adoré lors de nos précédents voyages. Car entre Katmandu, la grande cité, et le pays des Sherpas devenus businessmen à force de voir défiler autant de portefeuilles sur pattes sur le chemin de l’Everest,  nous avions perdu ces sourires, ce sens de l’hospitalité, ce plaisir d’échanger dans la bonne humeur sans attente pécunière qui nous avaient tellement touchés. Ici, dans un village perdu le long du Parc National de Bardia, nous retrouvons cette joie de vivre et cette générosité inégalée. Nous allons être invités par une famille qui tient à nous faire manger ses pamplemousses et boire son alcool de riz bien tassé. Nous arrivons en effet en plein ‘Dashain’ : c’est la principale fête de l’année, un festival comme ils disent,

que l’on pourrait comparer à notre Noël. Il dure une quinzaine de jours, pendant lesquels toutes les familles se retrouvent : les enfants sont en vacances scolaires et les citadins retournent dans leur village d’origine, pour célébrer la victoire de Durga sur Mahishasur. Bon, là on vous doit une explication car vous n’avez probablement pas été présentés. Mahisasur, c’est le démon, le méchant, celui qui pourrit la vie au quotidien. Durga c’est la gentille déesse chevauchant un tigre qui apporte bonheur et prospérité.  Le combat dure 9 jours et lors du 10ème, Durga terrasse le démon. Pour fêter cela, on se met la Tika, le point rouge sur le front, symbole du sang qui unit la famille, mais là, les Népalais sont tellement contents que le point devient une énorme tache rouge. La danse du paon vient ponctuer la fête le lendemain soir (ci-dessous).

Nous avons adoré l’ambiance sereine de ces campagnes qui rappellent l’Afrique, avec leurs maisons en terre, mais avec des rizières, nous sommes quand même en Asie.

Elles ne sont pas belles avec leurs minuscules cornes en forme de boucles d’oreille. Pour un peu, elles feraient concurrence à la vache qui rit…

Infos pratiques sur le Parc National de Bardia : Hébergement au Racy Shade Resort. Nous nous sommes régalés à partager la vie de la famille de Shree qui gère le lodge avec tant d’enthousiasme, de gentillesse et d’attention. Nous avons trouvé cette adresse grâce à un blog et c’est effectivement que du bonheur. Tout le monde mange à la même table et on retrouve l’ambiance familiale des tables et chambres d’hôtes. Christophe, un Français passionné de nature est également à l’origine du Resort, mais il est souvent en vadrouille à travers le monde. Mais Mukti, un des guides parle Français, Nina une volontaire Française est là pour faciliter les traductions, et une majorité de français y séjournent. Ils organisent des safaris dans le Parc National tout proche à pied, en jeep et même en raft.

Pour y aller : le parc de Bardia est beaucoup plus à l’Ouest que celui de Chitwan. Vu l’état des routes népalaises et la dangerosité des conduites, nous avons opté pour l’avion (pas plus cher que pour Chitwan soit ). Puis de l’aéroport de Nepalgunj à Bardia, 2h de jeep dont l’hôtel peut s’occuper (65 US$ par sens mais partageable à 4 si vous trouvez d’autres voyageurs dans votre créneau ce que nous avons pu faire au retour)

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