NOUMEA, Ville de REVE ?

26 au 28 Octobre 2023 : Nouméa, unique véritable ville de Nouvelle Calédonie, occupe une baie magnifique, protégées par la barrière de corail et ceinturée de nombreux ilots de carte postale :

D’autres belles découvertes vous attendent à Nouméa. Si vous n’avez pas aperçu les emblématiques Cagous et Vlou-Vlou (le pigeon presque tout vert de droite), icônes endémiques de la Grande-Terre, le Parc Zoologique et Forestier vous offre une séance de rattrapage. Il vous réservera d’autres sympathiques surprises :

 

 

 

 

Lieu de découverte de la culture Kanak, le Centre Culturel Tjibaou de Renzo Piano est une réussite architecturale. Sa dizaine de huttes stylisées a eu du mal a être acceptée car pour les chefs Kanak, une hutte doit avoir un mat central, symbole du chef. De plus, elles paraissent inachevées :

 

L’intérieur d’une ‘hutte’ :

A l’extérieur, des reconstitutions de vraies huttes :

 

Le sympathique aquarium des lagons, connu entre autres pour ses travaux sur les nautile, vaut le détour :

 

Avec son agréable climat, sur sa presqu’île bien entretenue, avec son long bord de mer  parfaitement aménagé pour les promeneurs comme pour les sportifs, son énorme potentiel relatif aux loisirs marins, la capitale donne l’impression d’une ville idéale. Hélas, dans le lagon, les attaques de requins (dont 7 mortelles) ont augmenté ces 5 dernières années. Les activités nautiques y sont désormais interdites à l’exception de la baignade sur une toute petite partie de la plage des citrons où un filet réduit a été posé.

Mais ce qui nous a le plus interpelé et dont on parle beaucoup beaucoup moins, c’est l’atmosphère. Tous les pans de l’économie sont aux mains des blancs, essentiellement Caldoches, nés en Nouvelle-Calédonie. Les Kanaks vivent à la périphérie. A partir du milieu de l’après-midi, des jeunes, arpentent par petits groupes, le centre-ville. Ils s’avèrent le plus souvent sous l’emprise de l’alcool ou la drogue. Les magasins ferment leurs rideaux métalliques à partir de 16h et les trottoirs du centre ville sont désertés. Il semble que certaines violences entre Mélanésiens et blancs comme les caillassages fassent  partie de la vie locale.

De nombreuses choses nous échappent, et en quelques semaines, il est impossible d’appréhender la complexité de l’histoire. Cependant, lors de tout notre périple, les Kanaks ont été  (à quelques très rares exceptions près manifestement sous l’emprise de substances diverses) d’une gentillesse extrême nous rappelant celle les Tahitiens. Ils ont toujours tenté de nous aider à la première occasion.

 

 

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